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DU CORNWALL ET DU DEVON.
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EXPLOITATION DES 111INES
termédiaire de balanciers établis près des puits. Ordinairementle balancier est armé d'un poinçon auquel est attachée la ligne du tirant. A l'un des bras est suspendue la maîtresse tige; l'autre bras est chargé d'un contre-poids. Quand les deux lignes de tirans sont dirigées vers le même puits furie met en jeu une ligne de pompes placée vers le fond du puits, et l'autre une ligne de pompes placée dans la partie supérieure. D'autres fois les lignes de tirans , brisées au moyen de varlets ou équerres placés à la surface du sol, se dirigent vers des puits différens. Dans tous les cas, les deux maîtresses tiges, auxquelles une même roue imprime le mouvement, s'équilibrent l'une l'autre , et l'on fait en sorte que cet équilibre soit le plus parfait possible , en disposant convenablement des pompes foulantes ou élévatoires , et adaptant à rune ou à l'autre des tiges des balanciers à contre-poids. Les roues à augets sont généralement d'un grand diamètre (voir le tableau A). Leur construction n'offre d'ailleurs rien de bien remarquabl e. Le plus souvent, l'arbre de la roue est
tout entier recouvert d'une suite de manchons ou tubes en fonte. La ,fig. 17 représente une des extrémités de l'arbre. AA est une bague ou manchon sur là surface duquel sont disposés des creux destinés à recevoir les extrémités des
bras ou rayons qui sont d'un côté de la roue.
Ces creux sont terminés d'un côté par les brides annulaires du manchon , de l'autre par des cloisons allant d'une bride à l'autre, et dont le plan passe par l'axe de l'arbre. B13, manchon qui recouvre le bout de l'arbre, lié par des brides et des
boulons à clavette, d'une part à l'anneau AA ,
d'autre part au tourillon à manivelle MM. Les fa-
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ces contiguës des brides, des anneaux et des tourillons , ne sont pas seulement juxtà-posées , mais elles se pénètrent l'une l'autre comme les deux pièces d'un embrayage à manchons, de la manière indiquée en x y z , x' y-' z' Les roues ordinaires n'ont que deux systèmes de rayons disposés vers les deux bords de la couronne. Ces rayons sont au nombre de 18 au plus de chaque côté. Ce sont des pièces de bois ayant de 5 à 6 pouces sur 8 à to d'équarrissage. Les
joues latérales ou couronnes sont boulonnées
contre ces bras, et le fond des augets est simple-. ment cloué sur les joues.
Pour les roues du plus grand diamètre, les
rayons posés dans un même plan sont réunis entre eux par un cercle complet de secteurs en bois ou en fer, placé vers le milieu de leur longueur. Enfin, pour les roues les plus larges, il y a trois rangs de rayons, deux correspondans aux extrémités, et un au milieu de la couronne de la roue. La l'orme des augets n'a rien de remarquable. Les tirans sont en barres de fer rond ou carré, de 3 pouces de diamètre ou de côté, liées entre elles par des boulons, et supportées par des rouleaux
ou plutôt des poulies, qui sont espacées entre elles de 3o à 36 pieds. Dans la partie où elles portent sur les rouleaux, les barres de fer sont ar-
mées d'un morceau de bois plat qui se trouve interposé entre elles et la surface des rouleaux, et prévient l'usure des unes et des autres. Le tableau A indique les dimensions des principales roues, la quantité d'eau motrice et le tr&vail utile correspondant.