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EXPLOITATION DES MINES 638 , par suite de l'insufOu si elles aspirent de
fisance d'eau dans les 'haches où plongent les tuyaux aspirateurs , le travail moteur de la machine, par coup de piston, ne variera cependant pas sensiblement ;
2° Que des fuites très considérables dans les pompes, ou l'insuffisance d'eau dans les haches dans une limite un peu étendue , seraient annon-. cées par l'excès de vitesse que prendrait à la descente la maîtresse tige , et les chocs qui auraient lieu à la fin de sa course ; chocs qui pourraient occasioner des ruptures très fâcheuses si on ne se hâtait de les prévenir, soit en réparant les pompes, soit en diminuant, à l'aide de la cataracte , le nombre de coups de pistons dans un temps donné; 3°. Que clans tous les cas il est indispensable de réparer les pompes aussitôt qu'elles en ont
besoin. Ensuite on règle , par la cataracte, le nombre de coups de piston, d'après la masse d'eaux affluentes dans la mine que les pompes doivent épuiser, de manière qu'il n'y ait point insuffisance d'eaux dans les réservoirs des pompes
successives; enfin, on règle aussi le poids de la maîtresse tige, en augmentant ou diminuant les contre-poids, suivant que la durée d'un coup de piston doit être plus ou moins longue. Mais ces .contre-poids demeurent constans tant qu'il n'y a pas de variations très considérables dans Pafffuence des eaux souterraines. Ainsi on les augmentera , par exemple, au commencement de l'été, pour les diminuer de nouveau au commencement de la saison pluvieuse. On les diminuera d'une manière permanente lorsque de nouvelles sources se seront fait jour dans les travaux sou-
DU CORNWALL ET DU DEVON.
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terrains et auront augmenté l'affluence d'eaux. Dans aucun cas, au reste, la vitesse moyenne de la maîtresse tige à la descente n'excède celle que
nous avons indiquée pour la machine de Trelawnv à Huel-Vor; elle est souvent beaucoup moindre , et il est évident qu'on doit faire en sorte
qu'elle soit la plus petite possible, eu égard au nombre de coups de piston qui sont nécessaires dans tin temps donné. 4°. Que les nombres inscrits dans les colonnes
13 et 15 du tableau B, et indiquant le travail utile de la machine par bushel de bouille consommée, lors même que, par suite de fuites d'eau, ou autres dérangemens, ils deviennent très supérieurs au travail utile évalué en eau élevée à une
certaine hauteur verticale, n'en expriment pas moins avec exactitude le travail moteur employé
à soulever l'attirail des tiges et des pistons des pompes., travail qui demeure toujours constant, malgré les dérangemens accidentels des pompes. Ces réflexions m'ont paru utiles, parce qu'elles
me paraissent expliquer d'une manière précise les circonstances du jeu des machines d'épuisement dont nous nous occupons, et la manière de les conduire, et qu'ensuite elles feront apprécier convenablement les objections faites aux relevés mensuels du capitaine Lean, tirées de ce que les nombres qui y sont portés n'expriment réellement pas le travail utile des machines. 44- Appliquons actuellement à ces machines les Travail de notions théoriques, d'après lesquelles on peut éva- théorique la vapeur..
luer, abstraction faite des résistances passives le travail moteur développé par la vapeur d'eau,
et la quantité de houille correspondante à ce travail,