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Causes
EXPLOITATION DES MINES 652 attribuée aux grandes dimensions des machines; à
excellent état d'entretien , et aux précautions prises pour éviter les déperditions de chaleur, en entourant les cylindres de corps mauvais conduc-
de l'économie leur du combustible.
teurs. Il est évident qu'elle est due aussi en grande partie au système de soupapes usité , et à la manière d'en régler le jeu. Les soupapes ouvertes brusquement par des contre-poids laissent à la vapeur un passage très large; la soupape d'exhaustion et les tuyaux qui établissent la communication avec le condenseur ont particulièrement des dimensions considérables ; comme d'ailleurs la cataracte ouvre cette soupape d'exha us-
ton avant la soupape d'admission, il en résulte que la tension, dans l'intérieur du cylindre, sous le piston , doit être très sensiblement la même que dans le condenseur, au moment où la vapeur
motrice est admise. Cet effet n'a pas lieu dans les machines ordinaires, et des expériences directes, faites en Ecosse , en appliquant un dynamomètre à ressort sur le fond dé la partie du cylindre communiquant avec le condenseur, ont prouvé que la tension s'y maintenait de beaucoup supérieure à celle du condenseur, lorsque la communication était établie par des soupapes ou des tuyaux étroits.
La facilité avec laquelle l'ingénieur règle la détente, par le déplacement des longs tasseaux t fixés à la poutrelle, permet de proportionner exactement la dépense de vapeur aux résistances à vaincre. Aussi on remarque qu'il n'y a jamais, à la fin de la course des pistons, ces chocs et ces ébranlemens qui sont très sensibles dans les machines ordinaires à simple ou à double effet, em-
ployées à mouvoir des pompes. Nous devons
DU CORNWALL ET DU DEVON.
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aussi remarquer que le soin de l'entretien des machines n'est jamais abandonné à un simple ouvrier, comme cela a lieu sur nos mines de France. Ti engineer chargé des machines du Cornwall est un véritable constructeur de machines. Le chauffeur n'agit que sur la soupape
régulatrice, et ne règle jamais ni la position des tasseaux; ni les contre-poids de la maîtresse tige ni le jeu de la cataracte. On remarquera que l'on a conservé, en Cornwall , le cylindre-enveloppe, destiné à contenir du cylindre une couche de vapeur qui entretient la tempéra- enveloppe.
ture de la vapeur motrice pendant la détente.
Cette pratique est regardée comme utile par les constructeurs de la contrée, et il m'a été dit que l'addition de ces cylindres-enveloppe avait contribué à augmenter le duty, travail utile, de plusieurs millions de livres avoir du poids. Il est certain que la vapeur qui environné le cylindre travaillant prévient la liqueiction d'une partie de la vapeur motrice , qui sans cela aurait lieu lors de la détente. Or, on conçoit que cette condensation de la vapeur aurait, entre autres inconvéniens , celui de couvrir le piston d'une couche liquide, dont la température serait un peu inférieure à celle de la vapeur fournie par la chaudière. Une partie de celle-ci serait donc condensée en pénétrant dans le cylindre. L'enveloppe épaisse de sciure de bois, mise autour de la chemise en
fonte, prévient d'ailleurs le refroidissement de la couche de vapeur destinée à maintenir l'uniformité de température. Quant aux pompes elles-mêmes, nous n'avons presque rien à ajouter aux détails contenus dans
le paragraphe 39. Il suffira de faire observer