Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
où la pente est de 30°. Les deux ont cheminé avec des vitesses très différentes. La moyenne des observations donne pour le pieu supérieur 1m73 en 24 jours (du 12 août au 4 septb) c'est-à-dire 0m072 par jour, tandis que le pieu inférieur n'a cheminé dans le même laps de temps que de 0m49 ou de 20 millimètres par jour. Du 4 septb au 4 Nobvr l'avancement s'est considérablement ralenti, mais en se maintenant à peu près dans les mêmes proportions ; le pieu supérieur a avancé de 1m07 ; le pieu inférieur de 0m55. J'ai répété les mêmes expériences au glacier du Silberberg, qui est à coté et en amont du précédent ; seulement comme il est plus large et qu'il présente des différences notables d'inclinaison sur une même section transversale, j'ai cru utile d'aligner plusieurs pieux dans une [1 mot barré] section. La première ou l'inférieure, composée de deux pieux était à environ 50 mètres du confluent ; la seconde ou la supérieure, composée de trois pieux ; 80 mètres plus haut. Dans la première l'inclinaison de la surface du glacier était, au pieu de gauche de 24° ; au pieu de droite de 32° ; dans la seconde section elle était de 30° au pieu de gauche, de 33° au pieu du milieu et de 42° au pieu de droite. Les résultats ont été analogues à ceux que m'avait offert les stations de glacier de Grünberg, en ce sens que la ligne supérieure a aussi marché plus vite que la ligne inférieure, quoique dans une proportion moins considérable. Le pieu du milieu de la section supérieure, le plus accéléré de tous, a avancé pendant vingt-deux jours (du 14 août au 4 septb) de 0m93 ou 0m042 par jour et du 4 septb au 4 novbr de 1m47 ou de 0m24 par jour. Les pieux de la ligne inférieure ont parcouru, dans les mêmes espaces de temps, la première fois 0m038 et la seconde fois 0m016 par jour. La différence de vitesse entre les deux sections est par conséquent moindre qu'au glacier de Grünberg, [2 mots barrés] ce qui s'explique en partie par la [1 mot barré] distance moins considérable qui les séparait, distance qui était au glacier de Grünberg de 150 mètres, au glacier de Silberberg seulement de 80 mètres. Si nous comparons ces chiffres avec ceux de l'avancement de la moraine médiane du grand glacier, nous verrons que malgré leur forte pente les glaciers latéraux marchent beaucoup plus lentement, dans le rapport de 1 à 3, puisque le pieu qui a cheminé le plus vite, celui de la station supérieure du glacier de Grünberg n'a franchi en vingt-quatre jours qu'un espace de 1m73, tandis que le grand glacier a parcouru dans le même laps de temps