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CONSTRUCTION DES PUITS DE MINES
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voit dans la figure ; seulement, au lieu de la laisser'
tomber sur la tête des mineurs qui sont au fond,, on la conduit, le long des parois, parla méthode suivante. A la courbe g. on applique ce qu'on ap 17: c'est pelle une guirlande( garlan de curb) un liteau en bois, de deux ou trois pouces carrés,. qu'on rapporte sur les bords de la courbe, de manière à former une saillie de trois pouces sur la paroi intérieure du .puits. Ce liteau est cannelé sur toute sa surface supérieure pour recevoir l'eau,
de quelque côté qu'elle vienne. Le fond de ce petit canal est troué dans un endroit pour recevoir un tuyau de cuir m qui conduit l'eau au fond d du puits. Le dessous du liteau est en chanfrein pour empêcher les bènes ou tonnes de s'accrocher. Lorsqu'on prévoit à l'avance l'occasion de se
servir d'un canal de cette espèce, au lieu de rapporter le liteau cannelé, on fait le canal dans la courbe même, et on pose la première assise deux pouces en arrière ; alors on fait dépasser chaque assise de briques de six lignes, de manière à reprendre la dimension du puits à la quatrième. En abattant les six lignes sur les angles des briques, on arrive à la forme,fi g. 18. Ce dernier arrangement est préférable, parce qu'il est plus solieet ne présente point de saillie ; niais le premier à l'avantage d'être praticable en tout temps et après coup. répise.
Fig. 8. Représente le foncement d'une cin-
quième reprise. On a supposé un terrain trop mou
pour supporter le poids du mur, qui pourrait
glisser tout ensemble jusqu'au fond si on ne prenait quelques précautions particulières. Pour pré-.
venir cet accident, on à recours à ce qui suit. Huit tringles en, .fer, d'un pouce carré, assem-
MÉTHODE DITE QUAFFERING.
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Nées en pièces de trente pieds, pliées en crochet en bas, et taraudées en haut, avec des écrous, sont placées contre les parois du puits. Les crochets prennent la courbe en bois; la partie taraudée passe dans les trous au bout des arbres placés surie sol en a', . Le muraillement , ou cylindre en briques, se trouve ainsi suspendu aux huit arbres ou poutres, qui, ne dépassant que de trois ou quatre pouces en dedans du mur, sont assez longues pour ne pas risquer de basculer. Les crochets au bout des tringles sont faits en fer plus fort que celles-ci, soit deux pouces sur un ; ils sont pliés de champ, soudés et non accrochés aux tringles. Les choses ainsi disposées, on place au fond du puits une courbe deux fois plus large que celles qui ont précédé, niais de même diamètre intérieur; on commence
à bâtir sur toute sa largeur, sauf la place pour l'argile, de manière que le mur, à la première assise, ait deux fois l'épaisseur précédente. A cha-
que assise cette épaisseur va en diminuant, de manière à reprendre l'épaisseur ordinaire du mur à une hauteur de quatre ou cinq pieds. On continue alors le muraillement comme à l'ordinaire, jusqu'à la courbe supérieure; lorsqu'on y arrive, on sort les crochets l'un après l'autre, à mesure que la maçonnerie les remplace. Fig. 9. Représente la cinquième reprise bâtie. On voit que le cylindre en briques repose sur sa base conique, et permet le foncement de la sixième
reprise, sans qu'on lui enlève sa fondation. Dans cette figure on ne voit plus couler les sources des .fig. 7 et 8. La maçonnerie de ces reprises ayant eu le temps de sécher et de faire prise, on a pu, sans crainte, remplacer le tuyau en cuir dont il a été