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EMPLOI DE L'AIR CHAUD
DANS LES FORGES DE SERRURERIE.
ment des parois fort échauffées plutôt qu'au contact de Vair. L'introduction du thermomètre' dans
ses que nécessitaient des expériences d'aussi courte
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la tuyère présentait cet inconvénient à un plus haut degré, car la tuyère est presque rouge, et il devenait en outre difficile de préserver l'instrument de l'action du charbon qu'on ne pouvait retirer sans diminuer l'échauffement de l'air injecté.
Voilà la manière dont l'essai a été fait, sans qu'on la crût exempte de toute cause d'erreur. Un trou a été percé dans la boîte supérieure de l'appareil à échauffer l'air, au point indiqué par la lettre k sur la.fig. 6 de la Planche II. L'intérieur en fut taraudé de manière à ce qu'il pût être bouché .à l'aide d'une vis en fer. Dans ce trou on introduisit l'extrémité d'un tube en tôle de 25 -millimètres de diamètre, et de 15 centimètres de longueur. L'extrémité inférieure de ce tube était ouverte, l'extrémité supérieure était fermée par une petite plaque percée, à son centre, d'un trou par lequel on avait introduit le réservoir du thermomètre dans l'intérieur du tube. Le thermomètre était gradué sur verre, et marquait jusqu'à 210 degrés centigrades. L'extérieur du tube fut garni de terre pour empêcher la fuite de fair et de laine pour éviter l'influence de la 'température extérieure. Le mercure s'éleva lentement, et- parvint à 203' , terme qu'il ne dépassa point. Lorsqu'on eut retiré le thermomètre, on introduisit dans le trou d un petit morceau d'alliage fusible à 1800, et il fondit. Tels sont les résultats obtenus, de ces divers ,essais. ,Te ne terminerai pas, ce rapport sans Signaler la complaisance avec laquelle MM: jacqUeinard se sont prêté S à toutes les précautions minutieti-
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durée pour donner des résultats certains, et l'esprit d'impartialité avec lequel ils ont fait l'essai de cette nouvelle application de l'air chaud. PLANCHE II.
Description de l'appareil à chauffe r l'air destiné à alimenter une forge de serrurerie. Fig. 5. Elévation antérieure de l'ensemble de l'appa-
reil muni de sa tuyère d et.de sa plaque c.
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Fig. 6. Elévation latérale de la caisse intérieure b; la plaque étant supposée enlevée. Fig. 7. Plaque en fonte e dont la partie échancrée s'ajuste entre les deux collets indiqués par les lettres e e sur lesfig. 6 et 8.
Fig. 8. Plan de la même caisse vue en dessus.
Fig. 9. Plan de la caisse vue en dessous; on aperçoit les diaphragmes qui divisent sa capacité intérieure seur des parois et des cloisons est de 5 millim.
l'épais-
Fig. io. Caisse extérieure a en fonte, dans laquelle entre la caisse b. On remplit avec du mastic l'espace compris entre les deux caisses. L'air arrive des soufflets
par le tuyau g, entre dans l'espace compris entre les
faces horizontales des deux caisses , suit le chemin indi-
qué par des flèches sur la fig. 9, remonte dans la partie de la boite qui est verticale et va sortir par la tuyère. L'appareil est scellé dans la maçonnerie qui constitue le foyer. Le charbon est placé en h,fig.--6 et 8.
La même figure présente une coupe verticale de la caisse a par le plan A B.
Fig. ii et 12. Détails de la tuyère sur un échelle
double de celle sur laquelle ont été construites les autres parties de l'appareil. La tuyère est fixée à la caisse supérieure à l'aide de deux vis ii indiquées sur lafig. 8.