Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
I 10
AMALGAMATION
de large, Six pouces d'inclinaison.Une d'elles sert pour une batterie de trois pilons. Au bout de trois
heures on enlève la toile et on la lave dans une caisse. Le dépôt qui s'y forme est traité à la sébille quand il est assez riche , et le schlich séparé est
envoyé à la fonderie. Le plus souvent, il faut d'abord concentrer le schlich sur une table appelée guldlutte , qui a 18 pouces de largeur, 8 de
profondeur et une toise et demie de longueur. L'inclinaison est de deux pouces par pied: A la partie supérieure on délaie le schlich , on frotte en remontant la surface du dépôt qui se forme sur
la table. Ce qui reste sur la table est traité à la sébil le : ce qui est entraîné se dépose dans un la-
byrinthe. La partie supérieure du dépôt dans ce
labyrinthe repasse sur la table; la partie inférieure est envoyée à la fonderie, ou si elle n'est pas assez pure, est lavée sur les tables ordinaires. L'eau trouble, après son passage sur les toiles, se rend dans les labyrinthes. Comme elle retient en-
core de l'or, on met des toiles sur la tête des tables dormantes qui lavent les premiers dépôts des labyrinthes.. Ce qui s'attache à ces toiles est rassemblé et lavé sur la goldlutte. Quelquefois
même on fait passer sur cette table la tête du dépôt sur les tables dormantes.
L'or obtenu à la sébille est réuni dans une boîte. Le produit du travail d'un mois est amal-
gamé, en l'agitant avec du mercure dans un
mortier. L'amalgame est lavé , pressé et distillé comme à Zell. Dans presque tous les ateliers de lavage, cette
méthode a été remplacée par l'amalgamation directe. Il y a deux étages de moulins. Une paire de moulins suffit pour une batterie, de trois pilons.
DES MINERAIS AURIFÈRES.
On filet 5o livres de mercure dans chaque caisse - de fonte. Au bout de quatre semaines, on presse l'amalgame et on le distille. L'or obtenu contient ordinairement deux tiers d'or fin , un tiers d'argent. Il est livré aux monnaies, où se fait la sépa-
ration des deux métaux: Pour i,000 quintaux bocardés , la perte en mercure est d'une livre; mais -on en retrouve une demi-livre, comme nous allons le dire :la perte réelle n'est donc que d'une demi-livre.
Le mercure qui -est au fond du moulin se
trouve divisé, par le schbch qui le traverse , en particules fines que le courant entraîne. Pour les recueillir, on fait passer l'eau trouble, *à la sortie dés moulins, sur les planches de toile qui sers vaient autrefois à arrêter l'or, ou, ce que l'on a trouvé plus avantageux, sur des planches non rabotées dont les fibres saillantes retiennent les grains de mercure. On nettoie de temps en temps ces planches, en y faisant arriver de l'eau pure et frottant vivement avec un balai. Le dépôt est entraîné; il se rassemble dans un bassin particulier, d'où il est pris pour passer à la go/diutte. Ce qui reste sur cette table, après le lavage , est
traité à la sébille. En un mot , on opère pour obtenir le mercure comme clans l'ancienne méthode , pour avoir l'or. Quand le dépôt des
planches donne de l'or, on baisse la meule mobile; on la relève au contraire quand il y a trop de mercure entraîné. La séhilie est en bois d'érable. Elle a 16 pouces de long, i4 de large, 3 de profondeur à la partie postérieure. Elle va en se relevant vers la partie antérieure : sur les deux côtés il y a des poignées. L'ouvrier frappe la sébille contre son corps pour