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SUR LES DÉPÔTS TUBERCULEUX
DES CONDUITES D'EAU DE GRENOBLE:
Des faits ci-dessus, on déduit immédiatement les conséquences suivantes i. La formation des tubercules n'est pas causée par une nature particulière de la fonte, puisque des tuyaux provenant de fonderies différentes, en ont été également couverts, et que le fer lui- même n'en a pas été exempt. 2°. Les tubercules ne peuvent pas non plus être attribués à une action galvanique résultant du
grosseur, a rompu le fil de l'eau, et a été la
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contact de la fonte avec le plomb qui entre
dans les assemblages, compensateurs, puisque des
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tuyaux non assemblés et des barres de fer toutà-fah isolées ont présenté des concrétions analogues à celles qui se sont manifestées dans la conduite. 3". La présence du soufre en quantité notable 'dans les obstructions indique que le mastic d'accum a contribué à les grossir, ce qui emporte l'idée d'un transport. L'hypothèse qui satisfait le mieux à tous les faits ci-dessus, et qui donne l'explication la plus simple de la formation des tubercules, est d'admettre que la fonte , s'étant oxidée par le contact de l'eau aérée, s'est recouverte d'une légère couque cet hydrate n'a pas été che d'hydrate de précisément détaché fer'des tuyaux pour être ensuite déposé irrégulièrement 'çà et là, mais qu'il a été poussé, et en quelque sorte balayé le long des parois, en obéissant à un double mouvement, l'un de bas en haut causé par la pesanteur, l'autre horizontal dû à l'action du courant. On conçoit qu'une aspérité un peu forte de la fonte a dû devenir im Centre autour duquel se sont groupées et accumulées les particules d'oxide ; un premier 4°.
tubercule, dès qu'il a eu atteint une certaine
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cause déterminante de plusieurs autres qui se sont formés à sa suite, et en quelque sorte sous sa protection : de là leur alignement si remarquable. L'oxide , tendant toujours à descendre, s'est réuni
principalement dans la partie inférieure de la paroi, et a couvert un espace à peu près égal, soit à droite, soit à gauche de l'arête la plus basse. En général, sa disposition a dû être symétrique par rapport à cette arête, puisque les circonstances étaient les mêmes d'un côté et d'autre. La formation des mamelons d'oxide de fer dans des tuyaux isolés, ou sur les barres de fer plongées dans les citernes, peut s'expliquer par un glissement semblable. Seulement, dans ce cas, la pesanteur parait avoir été la force principale qui a déterminé le transport des molécules : le mouvement lent du liquide et son agitation n'ont fait que le favoriser. L'aspect de coulée que présentaient les gros mamelons attachés aux tiges de fer verticales confirme cette explication, et ne permet guères d'en douter, au moins pour eux en particulier. Un autre fait vient 'encore à l'appui (i) : une marmite en fonte pleine d'eau, et abandonnée à elle-même pendant long-temps, s'est tapissée d'une couche de rouille presqueliquide , semblable à celle que l'on a observée sur les portions lisses de la conduite, mais parfaitement unie. Le niveau de l'eau était seulement marqué par une ligne d'oxide , un peu plus épaisse qu'ailleurs, et qui présentait
quelques traînées extrêmement légères. Il est
probable que si l'eau avait été douée de quelque. mouvement, ces traînées auraient donné lieu à (i) Cette expérience a été (mite par M. Vint.