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RECHERCHE ET EXPLOITATION
tir, la quantité de, schlot est fort petite au prix di ce qu'elle était lorsqu'on n'employait que les eaux de la source, sans les avoir d'ailleurs traitées par la chaux. La quantité d'eaux-mères est aussi beaucoup moins considérable. Le sel est déposé, à mesure qu'on le retire des poêles, sur des plans inclinés où il s'égoutte. De là il est roulé dans les ma, gasins , et ce n'est qu'après y avoir séjourné- ide trois à six mois qu il est livré au commerce. te déchet qu'il éprouve dans ce séjour est de 5 à 6
pour ioo. Les dimensions des poêles et te mode de construction des fourneaux sont des élémens qui varient dans chaque saline, soit en France, soit en
Allemagne; et il serait fort difficile de dire.à priori quel est le système qui doit être préféré entre tous. Cela serait même encore difficile à dire par l'exa-
men des résultats, lesquels ne 'sont pas, le plus souvent, comparables entre eux; soit parce que les eaux diffèrent de degré ou de composition, soit parce qu'on ne connaît pas la valeur calorifique relative des différens combustibles, soit en-
fin parce que le sel produit est évalué dans des
états divers de dessiccation. Le système proposé par Loysel (i),, et qui consiste en une série de petites poêles ayant exactement
la largeur du foyer, et disposées tout le long de l'intervalle compris entre celui-ci et la cheminée a été essayé à Dieuze , mais sans succès, parût assez rationnel. Aujourd'hui même les poêles que l'on emploie sont loin d'être de dimensions uniformes. Ainsi leur largeur varie de 4 mètres à 12 mètres, et leur surface de tio à 220 mètres carrés. (i) Journal des hunes, tome III,
i3, page 19.
DU SEL GEMME,
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On fabrique à Dieuze, selon les demandes du commerce, des sels dont les grains sont plus ou moins gros, c'est-à-dire dont la formation est plus ou moins précipitée. Toutefois, la fabrication cou-
rante consiste principalement en sels de quatrevingt-seize et de quarante-huit heures, et pour la majeure partie encore en sel de quarante-huit heures. On fait aussi, sous le nom de fin fin, du sel dont la cristallisation est incessamment troublée , et que l'on obtient ainsi d'une manière con-
tinue. Le produit par jour d'un mètre carré de surface de poêle est de ï 3 kilogrammes en sel de quatre-vingt-seize heures. En sel de quarante-huit heures, ce produit est justement le double, et en sel fin finil va jusqu'à i8o kilogrammes. La consommation de houille par quintal de sel Combustible. pesé à la sortie des talus d'épuration, varie entre 38 et 44 kilogrammes, et, comme on doit le prévoir, elle est d'autant plus grande que le sel est à grains plus groS. Terme moyen, on peut porter cette consommation à 40k,5 ou à 43' par quintal de sel marchand. Avant qu'on ne traitât des eaux saturées, cette consommation n'était jamaie, descendue au-dessous de go kilogrammes par quintal de sel marchand : différence, 47 kilogrammes.
L'introduction de la houille à la saline de Dieuze date des dernières années du dernier siècle. Auparavant on n'y brûlait que du bois, et on en a brûlé concurremment avec de la houille jusqu'en 1825. Depuis cette époque, c'est le combustible minéral seul qui y est employé. On le tire des mines du pays de Sarrebruck, et il coûte, rendu à la saline, le quintal. Le prix de revient est maintenant de i 1,90 par Pri.' quintal de sel marchand, en n'ayant égard, bien de revient.