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OBSERVATIONS 298 pour y perpétuerjusqu'ici une erreur, et pour fhire
classer au rang des roches un minéral qui doit être relégué parmi les simples espèces minéralogiques. L'Estramadure et la partie de la Sierra-Morena
troisième partie, de faire ressortir
299 les consé-
quences qui m'ont paru se déduire naturellement des faits observés, et de comparer les révolutions de cette partie de la surface du globe avec celles
munication, et connue principalement par ses vastes pâturages, abandonnés aux troupeaux de mérinos. A la vue des solitudes que traverse la
qui ont été signalées dans le reste de l'Europe. Enfin je terminerai ce mémoire par quelques réflexions générales qui m'ont été suggérées par, l'étude des chaînes de montagnes qui sillonnent fEstramadure : à ce sujet, je présenterai les résultats de quelques recherches sur les lois que
route de Madrid à Badajoz, on conçoit aisément que peu de voyageurs aient été tentés de s'écarter de cette route et d'appeler l'attention des naturalistes sur ces montagnes désertes. Toutefois, dans les excursions que j'eus occasion de faire sur les bords du Guadiana, je reconnus bientôt que
madure , je n'avais pu recueillir, sur la constitution géologique de ce pays, qu'un très petit nom-
qui la limite vers le sud forment une région méditerranée , éloignée des grandes voies de com-
ce pays, si florissant sous la domination des Arabes
et des Maures, ne méritait, sous aucun rapport, l'oubli dans lequel il est _tombé aujourd'hui j'espère que le récit des observations que j'y ai faites, pendant un séjour de deux mois, appellera prochainement sur lui les recherches des géologues, et ajoutera quelque chose à l'intérêt qu'offrent depuis long - temps aux mineurs comme aux minéralogistes , les noms d'Almaden et de Division mémoire.
SUR L ESTRAMADURE.
Guadalcanal. Ce mémoire sera , pour plus de clarté, divisé en trois parties : dans la première, je ferai connaître
les traits les plus saillans de la configuration du sol; dans la deuxième, je décrirai avec détail les caractères des roches qui forment la base du pays et des minéraux utiles qui y sont disséminés : je compléterai, à ce propos, l'exposé des faits géologiques qui n'étaient pas de nature à être exprimés
sur les planches V et ri. J'essaierai, dans la
suit la formation des rides dans l'écorce stratifiée du globe, et sur une hypothèse qui paraît propre, à expliquer les faits observés.
Lorsque je me rendis l'an dernier en Estra-
bre de données extraites de l'ouvrage de G. Bowles, traduit en français en 1776. Les géologues , chargés de la description de l'Espagne ,. ayant jusqu'ici dirigé toutes leurs observations, sur les Pyrénées, je ne pus trouver, à mon passage,
à Madrid, aucun nouveau renseignement sur le pays que j'allais visiter. Après cela, il est à peine nécessaire de prévenir le lecteur que la carte géo-
logique, jointe à ce mémoire, ne doit être regardée que comme un essai bien incomplet. En pareil cas, il est vrai, le dessin a l'inconvénient de présenter, sous une forme arrêtée, beaucoup de faits douteux ou inexacts ; il m'a paru toutefois qu'un tracé graphique était le meilleur moyen de décrire succinctement toutes les observations que j'ai recueillies : j'ai pensé aussi que c'était sous
cette forme qu'elles pouvaient servir le mieux
aux géologues qui visiteront l'Estramadure après. moi.