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SUR L'EsTRAMADURE.
et autres roches de transition qu'on voit encore en place dans le pays; les gros cailloux roulés, au contraire, et notamment ceux qu'on rencontre
ler avec ceux des époques précédentes. Ces dépôts prennent parfois une véritable importance,
Rio-Gargaliga.dans le bassin du Rio-Gargaliga, présentent com-
munément, comme matière dominante ,
des
quartzites rougeâtres, grenus, qu'on ne voit nulle part en place dans le pays et qui semblent y avoir
été amenés après un assez long transport. Les Plaines plaines de la Serena. -
Collines de G-uarena.
Tierra de barres.
Amas de
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OBsERyATIONs
basses de la Serena, et celles qui bordent souvent les deux rives du Guadiana jusqu'aux collines de Badajoz , sont composées d'un sable quartzeux extrêmement fin. Enfin les collines qui avoisinent le même fleuve, aux environs de Guareîia et de Villa-Gonzalo , sont principalement formées de ces terrains argileux, avec ou sans cailloux roulés, si renommés par leur fertilité, et con.nus dans le pays sous le nom de tierra de barros (terre d'argile). Comme particularité intéressante, on observe dans ces collines de nombreux affleureuphotides. mens
J'ai encore à signaler ici, par une sorte d'ap-
fraerlrsoélp.arspendice à la formation que je viens de décrire,
un grand nombre de lambeaux de matières de transport, qui recouvrent c et là les roches de transition du pays. Rarement ces petites formations superficielles sont le produit d'une véritable sédimentation; elles doivent en général leur origine à la désagrégation opérée à ,e.? surface des roches par les agens atmosphériques et à un transport dû à des causes tout- à-
au point de masquer sur une étendue de plusieurs kilomètres les caractères de la roche qui forme la base du sol. Dans quelques points il me semble impossible de les distinguer du dépôt de transport ancien; parmi les cas les pl us douteux, je signalerai surto-ut les argiles rouges ferrifères avec fragmens de quartzites qui recouvrent les flancs des collines d'Almaden. Ces amas de détritus ne se voient jamais- sur les plateaux horizontaux ; ils
sont au contraire fort abondans sur toutes les. pentesde montagnes et en particulier sur celles des petites chaînes à sommets quartzeux. La masse.
la plus considérable de débris que j'aie observée en Estramadure , est celle qui existe entre les
chaînes qui bordent la rive droite du Guadalniez. C'est ici le lieu de remarquer que les gros blocs de grès friable, qui dominent cette formation
de fragmens ( page 32 ) , font peut-être partie d'une formation tertiaire. Gites .de minerais.
Les terrains anciens de l'Estramadure renferment une grande variété de substances métalliques; mais la description détaillée de tous ces gîtes ne pourrait trouver place quedans un mémoire spécial. Pour abréger autant que possible
stances pulvérulentes ne peuvent être rattachées à aucune période géologique, puisque les débris qui
cette -partie de l'histoire minéralogique de la cpnr, trée, j'ai indiqué sur la Planche V, par des signes particuliers, tous les dépôts de minerais dont j'ai reconnu l'existence : j'ai distingué avec soin les minesabandonnées de celles qu'on exploites aujourd'hui , ou qui, étant restées intactes jusqu'ici
,se forment journellement continuent de se mê-
m'ont paru mériter, quelques travaux de recher-
fait locales. Ces matières incohérentes, formées de
débris anguleux des roches voisines et de sub-
