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des roches de transition, aux dépens desquelles il est formé : il est probable qu'il y a connexion entre son origine et celle des filons. Les filons eux-mêmes sont principalement forComposition des filons. més de quartz grenu compacte, imprégné de ci-
nabre et d'une petite quantité de mercure natif quelquefois la gangue du minerai est un schiste argileux, noir, bitumineux, qui devient blanc ou rougeâtre par le grillage qu'il subit dans les fourneaux. Par suite du magnifique système d'exploitation usité aujourd'hui, la masse des filons, malgré sa grande épaisseur, est extraite en entier ; on la passe également tout entière dans les fourneaux,
où elle rend moyennement o,io de mercure. n'est pas rare de trouver dans les filons des masses
considérables de cinabre absolument pur, et ces belles géodes de cristaux, qui font l'ornement des
collections. Parmi les substances qu'on y rencontre accidentellement, j'ai déjà signalé des boules quelquefois très grosses de l'euphotide cris-
talline qu'on trouve à la surface du sol, à peu de distance d'Almaden. Le minerai est constam-
ment séparé de la roche encaissante par une
Richesse
du minerai.
SUR L'ESTRAMADURE.
OBSERVATIONS
salbande de quelques centimètres d'épaisseur celle-ci est formée de quartz compacte, gris-noir,, moucheté de pyrite et de cinabre. Le mètre cube de minerai brut rend moyennement 325 kilog. de mercure : c'est peut - être la matière la plus riche qui soit exploitée d'une manière suivie, et l'on conçoit que tout système rationnel d'exploitation appliqué à ces filons doit être tel qu'il ne reste dans la mine aucune parcelle d'une substance aussi précieuse. Le problème que le mineur avait à résoudre à Almaden était donc d'extraire en totalité des bancs presque verticaux
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de minerai ayant 8 à io mètres de puissance. Il était utile de prévenir l'éboulement des anciens travaux, afin que l'on pût aisément, à chaque époque, entreprendre des recherches sur toutes les parois qui avaient été précédemment en contact avec le minerai. Enfin l'augmentation graduelle de la richesse des filons, avec la profondeur, invitait naturellement le mineur à fonder des travaux pour un avenir éloigné. Pendant long-temps on n'employa que le boisage pour soutenir les vides produits par l'exploitation; mais, vers la fin du dernier siècle, on reconnut que les ressources du pays ne permettraient pas long-temps de persévérer dans ce système ; de violens incendies avaient d'ailleurs prouvé suffi-
samment, à diverses époques, les mconvéniens de ce mode de soutenement, et l'on se décida enfin à le remplacer par le muraillement dans les nouvelles tailles. et Ce n'est point ici le lieu de décrire avec détail d'exm'cl ploitaion le mode d'exploitation usité aujourd'hui à Almaden; mais comme il a donné lieu au plus beau développement de travaux qui existe peut-être en ce genre en Europe, je crois qu'il n'est pas hors de propos d'exposer ici le principe sur lequel il
repose.
Les filons sont divisés, par des galeries d'alongement percées dans la direction du gîte, en masceux-ci sont tous sifs épais de 28 à 3o varas
exploités de la même manière, il suffit donc de
donner un aperçu du mode de préparation et d'exploitation de l'un de ces massifs. Le grand puits de San-Teodoro étant foncé à (I) i vara
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