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CANAL SOUTERRAIN
ruent , qui jusqu'alors étaient sortis par l'embouchure du canal, furerit, évacués ear le puits supplémentaire F ; l'on attaqua ensuite la seconde tranche, aux déblais de laquelle on donna pour issue cette- même embouchure. Un second puits supplémentaire G fut ouvert ài 4o mètres du premier; et lorsque la tranche su-
périeure y fut arrivée, les déblais en sortirent
par ce puits. Quant à ceux provenant de la deuxième
tranche, ils furent évacuéspar le puits supplémentaire F, lorsqu'elle l'eut atteint. Enfin ion pro-
céda à l'ouverture de la tranche inférieure, dont les déblais eurent également pour issue Pembouchure du canal. Les services des trois tranches, dont la disposition représentait un travail en 'gradins descendans, se continuèrent ainsi jusqu'à ce que la première arrivât au puits A, qui servit alors à débarrasser cette tranche de ses déblais. Ce puits sera employé à cet usage jusqu'à ce que cette tranche ait débouché à la taille conduite du puits B à sa rencontre. Pendant ce temps, la deuxième tranche était arrivée à 265m,6o, et y avait été arrêtée, parce que l'inférieure ayant besoin du puits supplémentaire
F, et la supérieure de celui G pour l'évacuation des déblais , il y aurait eu encombrement. Le terrain étant d'ailleurs devenu solide , on fonça un petit puits de r.',5o de profondeur pour remettre cette deuxième tranche au niveau du fond
de la plus basse, et l'on poursuivit alors leur avancement commun jusqu'à 337-, 5o de l'embou-
chure, point où elles sont encore ; et c'est sur
cette longueur seulement que le canal souterrain est entièrement muraillé.
DE BURET (LUXEMBOURG).
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Vingt mineurs étaient occupés au percement; ils travaillaient par brigades de cinq hommes qui se relevaient de six heures en six heures, à cause de la grande quantité d'eau à laquelle les joints de la stratification et les fissures du terrain livraient passage. Cette quantité .était de 36 mètres cubes
par heure à la distance de 200 mètres de l'embouchure; l'avancement moyen, en 24 heures, était de i mètre, et coûtait , pour main-d'oeuvre et pour boisage, 48 fr. Le boisage de la tranche supérieure du souter- Boisage rain se composait de trois porteurs verticaux de deprovisoire la galerie. 27 centimètres d'équarrissage, de deux chapeaux assemblés sur les trois porteurs de i",45 de long, et de deux poutres en arc-boutant, assemblées, par un bout, clans les deux porteurs extrêmes
et encastrées, par l'autre, dans la roche. il y avait de plus des , menus bois et des planches posés entre ce boisage et la roche , pour empêcher des
fragmens détachés de tomber sur le sol. Enfin ce boisage était complété par des madriers de roulage. Cette tranche supérieure est la seule dans laquelle le boisage ait été employé. Le muraillement est terminé sur une longueurmumillement.
de 337 mètres; on y procédait de la manière suivante : on construisait d'abord la voûte que l'on surhaussait de on,,o4 pour le tassement. Elle
s'appuyait sur la roche pendant que les deux tranches inférieures qui devaient recevoir les pieds droits s'avançaient. Cette maçonnerie avait le temps de sécher et de prendre assez de consis-
tance pour qu'on pût abattre, lorsque la partie de la galerie inférieure était assez prolongée, un et
même deux mètres de la roche supportant la voûte, laquelle restait ainsi suspendue jusqu'à ce