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43.2
TERRAINS TERTIAIRES
Ostrea crassissima; Lam.. Patella? Calyptroea trochiformis, Desh. lamellosa ? llesh. Pileopsis cornucopi , Lam. Balla, 2 espèces non déterminées. Natica , i espèce non déterminée. Ampullaria , id. Delphinula scobina ? Basterot. Trochus agglutinans , Lam. Cerithium giganteum , Lam. Fusus , i espèce. Rostellaria fissurella , Lam. espèce non déterminée.
DU MIDI DE, LA, elt-A,NC.E.
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des petites villes qui hordent -la. Dordogne et Inf.
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file ; la ville de Bordeaux elle7même a été , peudantlong-temps , chercher ses pierres de construction à St. -Émilion. Les pierres que fournissent ces carrières sont tendres, se laissent facilement scier, de sorte que sur place les pierres équarries
Inf.
d'un pied de côté sur deux pieds de long ne se vendent pas au-delà de o fr. 75 c. ;: cette pierre est, au reste, de qualité inférieuPe,et se dégrade assez promptement ; mais à une demi-lieue au plus de St.-Emilion , on exploite à Montagne un
Inf. Voluta musicalis? Lam. lnf. Terrebellum convolutum ? Lam. -Milliolites qui paraissent semblables à celles de
calcaire très-dur, remarquable par la quanti té de polypiers qu'il contient; on y trouve aussi beaucoup d'empreintes et de moules d'autres co-
Inf.
Paris, entre autres le M. coranguinum , Lam. Inf.
En remontant la Dordogne on trouve le calcaire Environs de Saint-Emilion grossier jusqu'au delà de Libourne ; seulement remplit est caché fréquemment par la molasse
les dépressions des terrains tertiaires inférieurs. Cette circonstance établit une véritable discordance de stratification entre ces deux terrains (fig. 2 ) , et montre, mieux que toute autre disposition, qu'un espace de temps assez long s'est écoulé entre le dépôt de calcaire de Blaye et la molasse d'eau douce qui le recouvre. Cette superposition est d'accord avec l'étude des fossiles pour
établir l'identité du calcaire de Blaye et du calcaire grossier de Paris. La ville de St.-Emilion, placée sur une hauteur, et célèbre à Paris par ses bons vins , l'est égale-
ment depuis long-temps dans le pays par ses carrières souterraines, presque aussi étendues que celles de Montrouge ; elles ont fourni la pierre de taille qui a servi à la construction de la Plupart
quilles également. caractéristiques du calcaire grossier. Les carrières de S aint.Emil ion sont.Placées à p eu
près à la limite inférieure du calcaire grossier : la craie qui forme une vaste ceinture à peu de distance de la Dordogne se montre bientôt; on ne retrouve plus alors que les terrains tertiaires moyens qui la recouvrent en beaucoup de points. La vallée de la Garonne, dont la direction' tire beaucoup plus vers le sud que celle de la Dordogne, ne coupe pas le terrain de craie dans la partie supérieure de son cours. Sa rive droite est bordée d'escarpemens de calcaire grossier jusqu'aux environs de Marmande , oit cette formation vient se cacher sous l'étage moyen des terrains tertiaires. Les premières coupes intéressantes que l'on
voit en remontant la Garonne sont celles de Langon et de Saint-Macaire. Les nombreuses exploitations ouvertes dans ces deux localités presque contiguës et dont l es produits sont exportés sur une grande longueur du fleuve , offi'ent la facilité