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OBSERVATIONS 492 né naissance auxAlpujarras, dont les puissans , composés presqu'exclusivement de roches chainons
de transition, sont orientés à peu près de l'est à l'ouest. La Contraviesa , la Sierra-d e-Lujar, et en-
fin toute la région montagneuse qui domine la
Montagnes
au nord du Tage.
côte comprise entre Malaga et Almeria , ont été en partie formées à cette époque. Les montagnes anciennes qui séparent le bassin du Duero de celui du Tage étaient alors émergées en grande partie : je suis même porté à croire que
leur premier soulèvement date d'un époque encore plus reculée. En effet, dans les points où j'ai eu occasion de les observer, savoir, dans le Sommo-Sierra et au nord de Talaveyra de la Reyna, j'ai cru remarquer que l'on passe immédiatement des terrains tertiaires aux granites et aux roches stratifiées les plus anciennes. Il serait donc possible que les gneiss et les granites du Sommo-Sierra eussent
Partie occidentale de la Péninsule.
été soulevés en partie pendant la période cristalline, et antérieurement au dépôt des terrains de sédiment. Le soulèvement dont j'ai fait remonter l'origine à la fin de la période houillère, celui dont les traces sontvisibles,en Estramadure,dans les Sierras de Solana et de San-Servan, et près du bassin houiller de Villa-Nueva-del-Rio , a laissé une forte empreinte
sun..:L'ESTRAMADURE.
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affectent la même direction. Ce soulèvement
a
peut-être commencé à dessiner l'isthme qui a réuni pendant long-temps l'Afrique à la partie méridionale de l'Espagne. Probablement aussi, c'est à cette époque qu'il finit rattacher le premier soulèvement des couches houidl ères des Asturies. Enfin cette révolution, en donnant aux montagnes qui séparent
l'Espagne du Portugal leur relief actuel, a été la cause première de la séparation politique de ces deux contrées.
Pendant toute la période secondaire, les ruptures qui ont produit de si grandes additions au reste du continent européen paraissent avoir laissé moins de traces dans la Péninsule que celles qui
avaient eu lieu antérieurement. Ces révoltitions ont agi principalement dans le sud de l'Espagne,
s
menté : elles ont donné naissance aux chaînes de calcaires cristallins qui s'étendent du détroit de Gibraltar au delà de Malaga, et peut - être aussi à plusieurs accidens de la côte orientale de l'Espagne, dans les royaumes de Murcie et de Valence.
de la Péninsule. Si, par les petites montagnes qui forment la partie orientale de la Sierra de San-Se-van, on tire une ligne dirigée comme elles, c'est-àdire faisant avec le méridien un angle , de 150 envile cap Ortega', ou plutôt celui de Barres, jusqu'aux colonnes d'Hercule et même au delà , sur le continent africain, une série d'accidens du sol, qui tous
dans la mer tertiaire, au sud 'du rivage méri-
ron vers l'ouest, cette ligne rencontrera, depuis
à Malaga.
au voisinage des points où le sol avait déjà été tour-
A la fin de la période secondain, la révolution qui a produit les Pyrénées, en redressant le sol suivant trois grandes chaînes parallèles, a donné à peu près à la partie septentrionale de la Péninsule , depuis le cap Ortega' jusqu'au cap Creuss en Catalogue, le relief qu'elle a aujourd'hui. En sortant du sein des eaux, cette région montagneuse, entièrement isolée à sa partie orientale, se rattachait seulement, vers l'ouest, aux mon-
de son action dans toute la partie occidentale
Montagnes
de Gibraltar
tagnes qui dessinaient déjà la côte occidentale de la Péninsule. Plusieurs autres, chaînes soulevées par la même révolution se trouvaient disséminées Tome VI, 1834.
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Pyrénées: