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EMPLOI DE L'AIR CHAUFFÉ
DANS LES FOURNEAUX A FER.
naturellement ces effets métallurgiques;. car il y a nécessairement, dans ces circonstances, une diminution notable dans l'énergie de la combustion, c'est-à-dire dans la quantité du combustible brûlé ou de la chaleur émise dans un temps donné, et par conséquent dans la quantité de matières fondues, ou le produit journalier des fourneaux. Il y a deux cas où l'on ne voit pas de moyen de remédier à cette diminution de la quantité d'oxigène libre introduite dans les fourneaux, ou de
'forcé, lorsque la puissance de la machine soufflante ne peut être augmentée (i). La diminution que produiront dans la masse de l'air introduit dans un fourneau l'échauffement de ce fluide et une moindre densité, lorsque
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'rétablir l'énergie de la combustion dans l'intérieur, lorsque la température de l'atmosphère s'élève :
1°. Pour les fourneaux à vent, les fourneaux à réverbère, et en général tous les fourneaux à courant d'air naturel; en effet, dans tous ces appareils, l'air étant introduit sous la grille dans l'état ( de température' etd'hygrométrie) où il se trouve, on ne peut influer sur la quantité (poids) qui traversera cette grille et le combustible qu'elle supporte, qu'en augmentant le tirage ou la tem-
pérature de Vair dans le foyer et la cheminée; car la diminution de densité de l'air introduit tend à les affaiblir ; comme le tirage, la température du foyer et l'activité de la combustion sont
des effets très étroitement liés ensemble; le décrois-
sement des effets ou des produits d'un fourneau peut être très rapide dans certaines circonstances cependant l'emploi d'un combustible plus inflammable ou plus divisé, le travail du chauffeur sur la grille, plus fréquemment répété, etc. , peuvent diminuer, mais non pas faire disparaître entièrement l'inconvénient clont nous parlons. . Dans le cas des fourneaux à courant d'air
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le volume projeté restera le, même qu'il était lorsqu'on employait l'air froid, déterminera les mêmes effets que dans les foureaux précédens, )
Il faut bien faire attention aux variations que
l'échauffement de l'air fait éprouver au mouvement des machines soufflantes : lorsque le nombre des coups de piston reste le même qu'il était avant le chauffage de Pair , et en supposant qu'on n'ait rien changé au diamètre des buses et des tuyères, la quantité ( poids) du fluide projeté est évidemment la même, quoique la vitesse de projection et son volume soient différens ; 'nais cela ne peut avoir lieu sans une augmentation de force motrice 'puisque la chaleur a développé une force élastique ou une résistance nouvelle qu'il faut surmonter. Lorsque la pression demeure la même dans le régulateur , c'est que le moteur fait le même effort qu'avant ; mais alors le nombre des coups de piston ( la vitesse ) est nécessairement diminuée, et par conséquent aussi la quantitée d'air projetée ; souvent il arrive que la pression est fort différente , et plus faible à la tuyère qu'au régulateur ; cela résulte des résistances dues à l'échauffement et au mouvement de l'air dans des tuyaux ; enfin , pour projeter la même quantité d'air chauffé que d'air froid et la même pression , il faudrait que la machine, donnant le même nombre de coups de piston , la pression fût plus grande au régulateur. Lorsqu'on augmente le diantre des buses, comme cela se voit le plus souvent, on facilite l'écoulement du fluide , on diminue la vitesse de sortie de la machine , et par suite la pression dans le régulateur ou l'effort de la machine , tout en projetant le même poids d'air ; c'est le moyen le plus simple de soulager la machine et de diminuer la pression ou la vitesse de projection, tout en introduisant dans le fourneau une même quantité d'air.