Annales des Mines (1835, série 3, volume 7) [Image 85]

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EMPLOI DE LA TOURBE

travaillé , est la principale cause de ce temps

i65 qui se forment à la surface. Ce déchet s'est reporté POUR LE PUDDLAGE DE LA PONTE.

perdu, «qui entre pour moitié au moins dans les 14 minutes. Ainsi la durée moyenne d'une opération aurait pu être réduite à 2 heures, sans doute même elle sera encore diminuée lorsque le travail sera devenu continu et régulier. La grande durée de la fusion et de la réduction, qui ont duré, l'une 58', l'autre 48, motivent ce que j'ai dit plus haut de la nécessité de blanchir la fonte, et de la couler en blettes, pour accélérer la marche de l'opération pendant ces deux

sur la première transformation qu'a éprouvée le' fer carré brut. En ne considérant que les deux fontes entièrement brutes, il a fallu, terme moyen, 1,114 de fonte pour obtenir i ,000 de fer carré brut, ce qui

périodes. Du reste, là fonte de Brocas de 2e. fusion, qui

clous.

avait été un peu blanchie par là refonte au cubilot et par la lingotière, n'a présenté d'autre particularité au puddlage que la faible quantité d'agens d'oxidation qu'a exigés sa réduction, comme on pouvait le prévoir : mais en considérant l'ensemble des opérations par lesquelles on a transformé ces diverses fontes en fer marchand, on reconnaîtra plus tard que celle-ci a subi moins de déchet et consommé moins de combustible que les autres. Les déchets ne doivent être regardés comme exacts que pour la moyenne de chaque essai, et non pour chaque opération ; attendu que le fer non soudé, qui dans une opération s'attachait à la sole ou tombait sous le marteau, était remis dans le fourneau , dans l'une des opérations suivantes. Il faut encore remarquer que le fer carré brut a été pesé chaud , de sorte que le déchet du puddlage est un peu moindre qu'on ne l'eût trouvé Si l'on eût pesé seulement après que le refroidisse-. ment aurait eu détaché les écailles d'oxide de fer

correspond à un déchet de io pour ioo sur la fonte, et on a dépensé 2,555 de combustible dont 13 centièmes de bois.

5°. Fabrication de la verge ou carillon pour Dans les usines à l'anglaise on fabrique le plus souvent la verge avec un seul corroyage et une seule chaude; ici, où le dégrossissage n'avait pu donner de fer plat propre à être corroyé, et avait laissé le fer brut à l'état de grosses barres carrées, on a essayé de convertir ce fer carré brut en verge

sans corroyage et à l'aide d'une seule chaude; mais, comme il était facile de le jirévoir,, ce travail n'a pas réussi, et une partie du fer qui n'était pas bien soudé est tombée en lambeaux sous les taillans de la fenderie. Jusqu'ici, pour fabriquer la verge avec le fer puddlé dans l'usine d'Ichoux, on n'avait pas corroyé; mais comme le fer brut qu'on avait obtenu était cinglé seulement, les cylindres dégrossisseurs n'étant pas encore établis, il avait fallu, à cause de la grosseur des pièces, leur faire subir deux chaudes avant de les porter sous les découpoirs, et l'on avait obtenu ainsi une verge de bonne qualité, résultat qui, rapproché du précédent, confirme bien l'influence que les. chaudes seules, même sans corroyage, exercent sur la qualité du fer.