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TRAITEMENT DE LA GALÈNE
combustibles, qui doit dépouiller ceux-ci de tOute propriété désoxidante; malgré ces circonstances,
si éminemment favorables à la production du sulfate, il ne s'en fait cependant que très peu ; il me semble qu'on peut se rendre raison de ce fait Effets
du grillage.
de la manière suivante. Le premier effet du grillage est de produire de Poxide de plomb; puis bientôt la tendance de cet oxide à s'unir .à l'acide sulfurique détermine la formation de celui-ci, dont la production doit être d'autant plus considérable qu'il y a plus d'oxide libre ; or, dans le four à réverbère, l'oxidation ne se fait que sur la surface de la masse qui se trouve en contact avec du sulfure non altéré placé audessous ; il y a réaction et production de plomb
métallique par conséquent, il y a toujours peu d'oxide de plomb libre, on conçoit d'après cela qu'un brassage 'trop fréquent en hâtant roxidation de la matière produirait une très grande quantité d'oxide, dont partie se transformerait en
sulfate, parce que la réaction ne pouvait plus
avoir lieu aussi facilement ; aussi, au. Bleyberg, on ne renouvelle les surfaces que toutes les demiheures. Dans le grillage en tas , le minerai est disposé par couches alternant avec du charbon; la réaction ne pourrait avoir lieu qu'entre les matières d'une même couche; mais comme elles sont toutes également soumises au courant oxidant , elles se
grillent à peu près de même; et, par suite, il
doit se faire beaucoup de sulfate. En effet, si on compare les quantités de sulfate produites par le grillage d'un même minerai en tas et au réverbère, on trouvera, par exemple, qu'à Holzapfel le grillage en tas donne 19 pour ioo de sulfate, et
AU BEEYBERG ( CA IIINTHIE
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.eu réverbère seulement 8 pour loo. A Pezey, le grillage en tas donne 65 pour ioo de sulfate; le même schlich , grillé au réverbère, ne donne pas du tout de sulfate. Le grillage au four à réverbère présente clone de grands avantages, puisqu'on doit chercher naturellement à produire le moins possible de sulfate. En soumettant ce schlich grillé à une forte chaleur, il y à-réaction entre foxide et le sulfure, et production d'une nouvelle quantité de plomb, c'est l'opération qui constitue le brassage ou bleyruhren. Les crasses riches qui résultent de ce brassage crasses riclies. ont absolument le même aspect que le schlich grillé; comme lui, elles contiennent du plomb métallique empâté dans la masse ;_ on y remarque aussi des lamelles brillantes de sulfure de plomb. Essayées avec du flux noir, ces crasses riches ont donné 51 pour ioo de plomb métallique, (lui, passé à la coupelle, a laissé un bouton d'argent indosable. L'analyse des crasses riches, faite de la même manière, a donné les résultats suivans Oxide de plomb. Acide sulfurique Chaux Oxide de fer de zinc Sulfure de plomb
de fer de zinc Silice
Sulfate de baryte Plomb métallique.
0,305 0,037 0,116 0,012 0,038 0,061
0,029 0,074 0,028
o,o5r 0,183
0,934