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.TERR.ONS TERTIAIRES
DU MIDI DE LA FRANCE.
fer qui appartiennent à cet étage tertiaire, recouvrent en dépôts minces les coteaux de craie
grossier, et qu'il en est de même à la montée de La Réole. Dans cette dernière localité, le calcaire
et de calcaire jurassique du Périgord, de la Sain: tonge et du Quercy.
d'eau douce se rattache d'une manière continue au calcaire d'Agenqui vient mourir sur les formations tertiaires inférieures du bas de la vallée de la Ga-
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Position relative des diffiirentes assises.
'cuites les fois que le terrain d'eau douce existe,
il. forme l'assise inférieure et constitue pour ainsi dire les parois du bassin dans lequel se sont déposées les formations tertiaires qui nous occupent. Le calcaire recouvre des espaces considérables, et présente dans certaines parties une très grande puissance ;.cependant la mollasse est plus abondante et. constitue en réalité dans le Midi cette assise inférieure : il est rare de voir des escarpemens de cal-. caire sans aucune 'couche d'argile ou de sable qui rappelle la mollasse, tandis que le plus fréquemment celle-ci ne contient de calcaire que sous forme de ciment ou -de rognons.Le calcaire d'eau douce
pourrait donc être regardé comme formant des. amas alongés ou des couches qui s'amincissent graduellement au milieu de la vaste formation a renacée. d'eau douce., La mollasse coquillière re-
pose fréquemment sur le calcaire d'eau. douce; quant aux faluns coquilliers comme ceux de Saucats, de Mérignac -et de Dax, on les voit bien reposer dans quelque cas sur le calcaire grossier,. mais souvent ils sont associés avec la mollasse coquillière , et comme la plupart des fossiles qu'ils
renferment se retrouvent dans cette roche,. doit -conclure que ces sables en sont exactement la représentation; seulement dans les parties oit les faluns se Sont accumulés, il ne se déposait pas. le carbonate de chaux nécessaire pour leur donner
la consistance de la mollasse. J'ai déjà fait voir, que le caleaire d'eau douce repose à une petite distance de Blaye sur le calcaire.
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ronne. On observe également à Nérac la superposition du calcaire d'eau douce sur le calcaire, grossier. Je pourrais multiplier ces exemples ; en résulte que la position du calcaire d'eau douce au-dessous du calcaire grossier est un fait établi d'une manière certaine et dont je ne m'occuperai plus. Je vais maintenant indiquer les principaux caractères du terrain d'eau douce, puis je ferai voir que cette assise est constamment inférieure à la mollasse coquillière. Le département dé Lot - et - Garonne, dont Agen est le chef-lieu, est formé en grande partie de calcaire d'eau douce ; la Garonne coule près de cette ville aux pieds d'un escarpement de ce calcaire,
et le lit du Lot, à Villeneuve- d'Agen , est égale-
ment creusé dans cette formation. Seulement, dans cette dernière localité, on trouve au bas de l'escarpement des couches d'argiles jaunâtres, ma-
culées de parties un peu micacées, blanches et très sablonneuses, qui appartiennent à la mollasse proprement dite. Le calcaire d'eau douce à Agen et à Villeneuved'Agen présente une grande unifôrmité de caractères; cependant on peuten distinguer deux .variétés. Les couches qui occupent la partie inférieure -
et qui s'élèvent à peu près jusqu'aux deux tiers de l'escarpement sont d'une blancheur remarquable ; elles sont terreuses et peu dures, quelques unes plus .solides présentent une cassine compacte , mais peu homogène, c'est-à-dire
Environs d'Agen.