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4.ERRAINS TEIViniEÉà
douce; cette dernière direction est due atisoffin lèvement de la chaîne principale des Alpes, et des ophites; la plupart des accidens de la Provence s'y rapportent. D'après l'inclinaison du terrain, les couches. qui plongent vers le sud et qui forment le haut de la
montagne sont les plus anciennes, je commencerai par les indiquer : T. Près du bourg du Mont-Carmel, on trouve des marnes rougeâtres analogues à celles de Saint-
Chinian et de Cessenon; ces couches, souvent en partie sableuses , passent à un grès grossier; elles sont associées à un calcaire argileux gris, qui alterne avec elles ; c'est au milieu de ces dernières couches qu'existe le lignite sur lequel on a fait depuis quelque temps des recherches jusqu'ici peu fructueuses. Elles sont ouvertes environ Un quart d'heure au nord-est du bourg: la couche de lignite que l'on explore peut avoir de om,45 à om,fio de puissance; elle est enclavée dans une marne noire schisteuse qui en forme le toit et le mur (1)1. FI,fig. 5). Un petit lit de ces -marnes .contient une prodigieuse quantité de lymnées et de planorbes avec leur têt. Ce lignite est compacte, n'offre aucune trace d'organisation végétale; son mélange de terre et de pyrites le rend de mauvaise qualité et le fait
déliter promptement : les couches du terrain plongent, à l'exploitation même, de 300 vers le Sud 25° Est, direction très rapprochée de celle du lignite de Cessenon. Dans la galerie et dans le puits, ouverts pour la recherche de ce combustible, on voit le lignite intercalé entre des couches argi-
leuses rougeâtres qui en forment le mur, et de calcaire compacte argileux, placé au toit.
DU MIDI DE LA'7eRANCE. -
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2. Un calcaire compacte, gris clair, à cassure
.presque toujours esquilleuse, repose sur le calcaire
argileux qui accompagne le lignite; le premier calcaire forme une série de couches, dont l'ensemble présente une puissance considérable ; c'est même probablement à cette épaisseur que sont dus en partie les caractères de ce calcaire d'eau douce, qui se rapportent plutôt aux formations jurassiques qu'à des formations tertiaires.
C'est à la même cause que l'on doit attribuer la rareté des fossiles disséminés dans le calcaire, les lymnées et les planorbes vivant ordinairement sur les bords des rivages. Les caractères du calcaire d'eau douce ne changent point dans le long
défilé que la route parcourt entre le bourg du Mont-Carmel et Saint-Jean-de-Laval; les couches sont presque verticales ( 70. à 80.), et fortement
contournées en grand; elles sont en outre fendues dans tous les sens, ce qui tient à la pression
qu'elles ont subie, et surtout au double relèvement qu'elles ont éprouvé. J'ai recueilli quelques échantillons contenant des lyninées , des planorbes et des mélanies; la plupart de ces fossiles sont disséminés dans une petite couche argileuse : mais j'ai également recueilli plusieurs fossiles dans des couches compactes et esquilleuses. La présence de ces fossiles,
malgré leur rareté, confirme la réunion de ce calcaire au terrain tertiaire, laquelle résulte également de sa position au-dessus des lignites. 3. Le commencement de la montée est sur un
calcaire terreux, de teinte rosée, remarquable par une grande quantité de nodules plus durs, qui se séparent de la masse lorsqu'elle est expo-
sée un certain temps à l'action de l'air. Le