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EMPLOI DE LA TOURBE
blanchiment de la fonte. D'un autre côté, il
semble que quelquefois, pour des fontes très grises, à Charenla consommation s'est élevée, comme donc sans erreur de houille
on peut ton, à 2,400 applicable le terme moyen prendre 2,000 pour fours, où, aux fontes grises puddlées dans despratique sur dans celui d'Ichoux , on ne comme où l'on échauffement préalable, et la fonte aucun
a intérêt à économiser la fonte aux dépens du
combustible. D'après cela, puisque la consommation de combustible a été à Ichoux de 5,16o , il en résulte
i de que pour produire le même effet qu'avec dont houille, on a dépensé 2,58 de combustible, 16 centièmes en bois et le reste en tourbe. savoir
4p. ". pour l'échauffement préalable des fours au commencement de la semaine. 59 id. pour le puddlage. j ce qui est à peu près clans 37 id. pour la chaufferie.). le rapport habituel.
on voit que, sous le rapport des En résumé' déchets et de la durée des opérations, -1a. tourbe n'a influé en rien, et a donné les mêmes résultats
- que sous le rapport de
que le travail à la s'il y a une différence entre ces la qualité du fer, de deux combustibles, elle doit être à l'avantage la tourbe; enfin que, sous le rapport des consompoids 2 ; mations de combustible, il a fallu en parties de tourbe et bois pour équivaloir à une partie de houille. le Si l'on réfléchit à toutes les causes qui dans tendu à augmenter la contravail d'Ichoux ont sommation de combustible, causes dont les principales sont : 10. le défaut d'habitude des puddleurs , qui n'avaient pas fait ce travail depuis
259 plusieurs mois, et des chauffeurs qui n'avaient jamais corroyé; 20. le refroidissement considérable du fourneau par l'habitude de ne charger le combustible qu 'à de longs intervalles, de 25 minutes le plus souvent, et par la nécessité de ne le faire qu'a POUR LE PUDDLAGE DE LA FONTE.
la main, à cause du trop grand volume des briquettes, ce qui fait durer le chargement jusqu'à dix minutes ; les circonstances défavorables dans lesquelles se faisait la combustion lorsque la chauffe était entièrement remplie jusqu'à la voûte
par suite des dimensions et de la position de la
grille, de l'extrême légèreté de la tourbe choux , et du trop long intervalle des Charges
Si, de plus, on remarque que dans la totalité du combustible il y a 16 centièmes de bois de six mois de coupe, contenant 3o pour i oo d'humidité, et qui., à poids égal, développe moins de chaleur que la tourbe : En tenant compte de toutes ces influences nuisibles, on conclura ,je crois, que des ouvriers plus exercés 'avec une chauffe mieux disposée, et la
même tourbe mieux préparée, ne consommeraient pas plus de 2 kil. de tourbe pour obtenir l'effet que produit i kil. de houille. En effet, le pouvoir calorifique de la tourbe de qualité moyenne, comme celle d'Ichoux, est à peu
près moitié de celui de la houille, en sorte que pour tous les cas où ces deux combustibles brûlent dans des circonstrances également favorables pour tous deux, les effets calorifiques doivent être comme I est à 2, c'est-à-dire que 2 kil, de tourbe
doivent remplacer i kil, de houille. C'est là, effet, ce qui a généralement lieu dans le chauffage
.des chaudières de toute sorte, quelle que soit la pression de la vapeur qu'elles produisent. Si la
