Annales des Mines (1835, série 3, volume 7) [Image 197]

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15. Moyen de séparer hoDE du CHLORE; par H. Rose. (An. de Pog. t.31, page 583.) On a jusqu'ici employé l'ammoniaque pour dissoudre le chlôrure d'argent et laisser l'iodure ;

mais ce dernier n'est pas tout-à-fait insoluble. La méthode suivante est plus exacte : on forme du chlorure et de l'iodure d'argent qu'on dessèche, et qu'on fond dans une capsule de porcelaine, on les pèse : puis on les détache autant qu'on

peut de cette capsule en chauffant légèrement, de manière à fondre les sels sur les bords, et on les enlève avec un tube de verre. Une certaine quantité est introduite dans une boule de verre

chauffée et on y fait passer un courant de chlore. On pèse le chlorure d'argent qui en résulte et on

a tous les élémens pour calculer la proportion d'iode et de chlore. Si la quantité d'iode est très faible et qu'on veuille la doser directement, on reçoit l'iode et le chlore en excès dans une disso-

lution concentrée de soude ; on évapore cette dissolution et on traite le résidu par l'alcool fort,

qui dissout le chlorure de sodium ainsi que le chlorate de soude, et laisse insoluble l'iodate de

EXTRAITS.

1Vote sur le FLUOR;

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par M. Aimé. (An. de

chimie, t. 55 P. 443.) On sait que le caoutchouc est inattaquable par e chlore, les acides sulfurique, hydrochlorique , fluorique, l'ammoniaque, et même les dissolutions les plus concentrées de potasse caustique. Mais j'ai reconnu par l'expérience suivante que le fluor le décompose. J'ai pris un ballon tubulé en verre, dont l'intérieur se trouvait tapissé d'une membrane de caoutchouc , sur laquelle-, j'avais placé du fluorure d'argent bien sec; et j ai fait arriver ensuite dans ce ballon un courant de chlore parfaitement desséché. Ayant arrêté l'opération, j'ai reconnu que le caoutchouc avait été charbonné fortement clans la partie qui supportait le fluorure d'argent, et que l'intérieur du ballon renfermait des vapeurs d'acide hydrofluorique. il suit de là que le fluor, au moment où il a abandonné le fluorure d'argent, a décomposé le caoutchouc et lui a enlevé de l'hydrogène.

soude; on filtre et on lave celui-ci avec, de l'alcool

jusqu'à ce que la liqueur ne précipite plus par le nitrate d'argent. L'iodate de soude ne peut pas être changé en iodure par la chaleur sans perdre de l'iode; il faut le dissoudre dans l'eau chaude, ajouter à la dissolution du sulfate de protoxide de fer, et y ver-

ser du nitrate d'argent et de l'acide nitrique en

assez grande quantité pour qu'il ne se sépare pas d'argent métallique, mais seulement de fiodure dont le poids sert à évaluer l'iode.

Réaction de l'HYDROGÈNE SULFURÉ et de l'ACIDE NITRIQUE; par M. Johnston. (Edim. jour., t. 6 , p. 65.)

Toutes les fois que l'hydrogène sulfuré est (lécomposé par l'acide nitrique il se produit une certaine quantité d'ammoniaque. Lorsqu'on fait passer un courant de ce gaz à travers une dissolution

concentrée chaude de muriate de baryte, il se dépose du soufre et du sulfate de baryte, et on

trouve de l'ammoniaque dans la liqueur.