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DE SUBSTANCES MINÉRALES.
ANALYSES'
Observations sur PHYDROXIDE DE FER ÉPISo.) GÈNE; par M. Sismonda. (Institut,
Le fer carbonaté de Traverselle est mélangé de grands cristaux de chaux carbonatée feromanganésifère, de quartz hyalin prismatique et de pyrite de fer,dont la composition est exprimée par -la formule Fs2 -1-- 9 Fs. L'union des deux sulfures for mant pile, ces pyrites se décomposent très aisément : elles donnent naissance à du sulfate acide
de fer, qui réagit sur le fer spatique, et elles le trans-
forment en hydroxide , mêlé de sulfate de chaux:
aussi ai-je toujours trouvé une quantité notable de ce dernier sel dans tous les hydroxides oxigénés de Traverselle que j'ai examinés. En soumettant à l'action d'un courant galvanique extrême-
-ment faible des morceaux de fer spatique, la même
décomposition s'est opérée, et rhydroxide de fer produit renfermait du sulfate de chaux. dnalyse des TUBERCULES FERRUGINEUX
qui se
déposent dans les tuyaux de conduite d'eau
de Grenoble; par M. P. Berthier, On trouve ces tubercules çà et là, mais en assez grande abondance, dans les tuyaux de fonte qui amènent l'eau destinée à alimenter les fontaines de Grenoble. Ils adhèrent aux parois et atteignent quelquefois 3 centimètres de diamètre. M. l'ingénieur Gras a fait connaître avec détails toutes les circonstances qui accompagnent leur.
formation. (Ann. des mines, t. Fr, p. 224.)
M. l'ingénieur Gu eymard m'en a envoyé quelquesuns enveloppés dans un linge et renfermés dans un bocal rempli d'eau etbouché hermétiquement.
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A son arrivée à Paris, l'eau contenue dans le bocal était noire et exhalait l'odeur de croupis; le linge était noir aussi; mais par l'exposition à l'ai r
il est devenu promptement d'un jaune de rouille très pâle. L'eau tenait en suspension une substance
noire très divisée , qui se dissolvait dans l'acide muriatique avec dégagement d'hydrogène sulfuré, et qui se composait essentiellement de protosnlfate de fer. Les tubercules bien lavés conservaient l'odeur de croupis ; ils étaient d'un jaune olivâtre, mêlés -d'une poudre noire, et les parties concrétionnées étaient noires, et cristallines dans leur cassure fraî-
che. Les morceaux de toute grosseur étaient très fortement magnétiques.
La matière de ces tubercules prend rapidement la couleur de la rouille en se desséchant à l'air, même dans les parties noires. L'acide acétique ne l'attaque pas à froid, mais en faisant bouillir il se manifeste une assez vive effervescence, et il se dissout du protoxide de fer saris la moindre trace de chaux. En la fondant avec du nitre on a reconnu qu'elle ne contenait ni soufre, m phosphore, ni manganèse. Une portion grossièrement pulvérisée, et desséchée le plus promptement possible dans des feuilles de papier joseph, a donné à l'analyse Protoxide de fer Peroxide de fer.
0,210
Acide carbonique .
o0,o582 5o
Eau
o,14.5
Silice
o,o13
.