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CREUSETS-P U ISARDS
35 Ce nouveau procédé a été mis en usage en 1828 DES HAUTS-FOURNEAUX.
de débarrasser cornplétement le bain de fonte des laitiers surnageans , et de retenir, au moyen d'un tampon en scories figées et de bouchons en argile , les laitiers, charbons et mines qui tendent à
dans cette usine ; il a été décrit avec beaucoup de -détails dans deux art. des Archives de Karsten,
pend l'action des soufflets, non- seulement pour
rie, T. VI, p. 31.
s'écouler de l'intérieur du fourneau. On suspouvoir exécuter ce travail, mais encore pour éviter la formation de nouveaux laitiers et la poussée qui ferait arriver toutes les matières sur le bain de .fonte dans l'avant-creuset. Ces interruptions, qui sont déjà très nuisibles pour la marche de tout haut-fourneau , le sont bien plus eucore quand on emploie le vent chaud, et quand c'est de la flamme du gueulard dont on se sert pour chauffer le vent, car ces arrêts produisent nécessairement alors un refroidissement de l'appareil qui chauffe le vent, en sorte que le refroidissement qu'éprouve l'ouvrage par ce travail est bien plus considérable pour les fourneaux marchant au vent chaud que pour ceux qui marchent au vent froid. Il faut ajouter encore à ces inconvéniens celui de la perte de fonte qui résulte des grenailles qui restent engagées dans les laitiers de travail , et qu'on ne retire pas en totalité par le bocardage ; ces grenailles ne sont d'ailleurs jamais un produit aussi avantageux que la fonte obtenue directement.
L'administration de la fonderie de Mal apane, en Silésie, a cherché à éviter ces inconvéniens par le moyen d'un bassin ou puisard (schôpfheerd), construit en avant de. la costière et à côté de l'avantcreuset ; ce puisard reçoit la fonte de celui-ci par et les le moyen d'un canal de bassin. communication' mouleurs puisent le métal liquide dans ce
de 1832 et 1834. M. Gruner a donné un extrait du " article dans les Annales des mines 3e SéEn 1830, le même procédé a été introduit dans la fonderie .de Wasseralfingen , où il a donné également d'excellens résultats. Dans un grand nom-
bre d'autres usines de l'Allemagne , on a imité depuis cet exemple, et le plus souvent avec un grand succès. Dans plusieurs usines de France, on a cherché à introduire également ce procédé, mais on n'a pas réussi faute d'avoir employé les précautions nécessaires, c'est ce qui m'a engagé à rédiger avec beaucoup de détails la présente notice, qui paraît renfermer l'indication de la plupart de ces précautions. Le puisard de Wasseralfingen est fait en terre
grasse réfractaire non cuite, mélangée de la même terre réfractaire déjà cuite et bien pulvérisée. C'est une espèce de creuset rond et sans fond, que l'on place auprès de l'avant-creuset du fourneau
sur une sole faite également en terre grasse réfractaire bien battue, et qui forme son fond. Ce creuset, dont la masse est épaisse de orn,oi r environ, a une hauteur de 14 pouces de Wiirtem. berg 0-40 ), son diamètre et de 16 pouces (o-,46)dans le haut, et de 3 pouces (om,37) viron dans le bas. Son fond se trouve à 3 pouces (om,o9) plus bas que celui de l'avant-creuset du fourneau, il est placé à côté de l'une des costières et de l'avant-creuset ; sa distance à ce dernier est
de 9 pouces ( om,26). La communication qui réunit le puisard à celui-ci est un canal légère-
Creus et-
de lesisrea a1fingen.