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PRÈS DE ZAC ATEC A'S '( MEXIQUE).
MINES DE VEÉ1GRAN DE
peu de la gangue et de lés mettre dans des sacs; là poudre, les chandelles et les ustensiles de fer leur' sont donnés par la compagnie ; mais ils sont tenus de payer le forgeron pour aiguiser leurs outils. Trauspoti.
Le transport des minerais depuis les ateliers jusqu'aux puits se fait à dos d'homme; ces ou-. vriers gagnent 6 réaux parjour : la dépense revient à peu près à i réal par charge ou à ,; réal par quintal de minerais. Comme les anciens travaux .sont, dans les mines du Mexique, extrêmement irrégu. liers, on ne peut pas y introduire de chariots pour
le transport ; dans les nouveaux ouvrages, j'ai introduit des chariots avec quelque succès; quoique la dépense du roulage proprement dit fût peu. diminuée , on en retirait cependant quelques avantages en économisant suries frais d'éclairage parce qu'avec un plus petit nombre d'hommes on pouvait transporter une plus grande quantité de minerais.
En substituant le roulage au transport à dos
d'homme,- j'avais espéré que les ouvriers ,préfére-
raient bientôt ce travail, à mon avis, bien moins pénible ; mais il n'en fut pas ainsi et je fus obligé de recourir à des hommes qui n'eussent pas encore travaillé aux mines, pour les accoutumer au roulage. Cela résulte de ce qu'on employait rarement de très jeunes gens au transport à dos, parce que chaque homme devait porter de ri oo à 2oo livres ; les ouvriers habitués à ce genre de travail avaient donc exercé et fortifié certains muscles tout-à-fait différens de ceux qu'il faut mettre en jeu pour le roulage, et ils se fatiguaient naturellement très vite ,quand on leur faisait faire ce dernier travail. Les détails suivans donneront une idée plus exacte du travail des ouvriers employés au transport ados.
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- Pendant les 7 derniers mois de 1829, la quantité de minerais extraits s'éleva à Gallega à 283.7 o6
-sacs ( y compris la gangue ) dont on a retiré par le triage 258.645 quintaux de minerais : chaque sac pesait environ 125 livres (moyenne que j'ai obtenue en pesant un grand nombre de sacs à diverses
époques ), de telle sorte que pour un quintal de minerais, il fallait extraire 136 livres de matières brutes , dont le transport coûtait o',34 . Un ouvrier, pour gagner 6 réaux, devait par conséquent transporter 17 quintaux de minerais triés ou 24: quintaux de minerai brut dans sa journée, ce qui fait environ 20 voyages et retours depuis oles ateliersj usqu'aux puits d'extraction. La distancé
moyenne des ateliers aux galeries était en 1829 dé 20 vares ( 16m,8 ) et la longueur des galeries jusqu'aux puits de 250 vares ( 210 mètres ). Ainsi les ouvriers chargés d'un poids de 125 livres parcouraient en une journée une distance de 5000 vares ( 42oo mètres ) , en s'élevant de 400 vares ( 336 mètres) , et refesaient le même chemin à vide, c'est-à-dire que dans un jour ils faisaient lieues, moitié pendant qu'ils étaient chargés, l'autre moitié sans fardeau. Le prix du triage est fixé de gré à gré. Les minerais sont divisés en différentes classes , dont les plus riches , la ire, la 2e et la 3', sont destinées à la fonte et les autres à l'amalgamation. -Les ouvriers trieurs reçoivent un demi-réal par quintal de minerai ; mais de crainte qu'ils ne livrent des matières encore mélangées de gangues, d'autres ouvriers, qui reçoivent une piastre par jour, sont préposés à l'examen des minerais triés et ils doivent rejeter .tout ce qui ne peut pas se ranger dans la classe des minerais qu'ils doivent recevoir.
Triage.