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MACHINES A COLONNE D'EAU
'En général il vaut mieux péchei par excès que
par défaut dans l'évaluation des résistances qui sont opposées à la régulation, parce qu'au moyen des petits robinets modérateurs on peut se rendre maître d'une résultante trop grande dans l'un et l'autre sens. Il n'y a là d'autre inconvénient que celui de dépenser inutilement un peu plus d'eau motrice, mais cette dépense est toujours si petite relativement à celle qui se fait dans le cylindre principal, qu'elle peut être négligée. Dans notre machine, en effet, on voit que pour une consommation d'eau de im.e.,88o faite sous le grand piston,
on n'injecte dans le vide annulaire du régulateur
qu'environ om.e.,33 , et qu'une économie de moitié,
par exemple, sur cette quantité, serait tout-à-fait insignifiante. Modérateur
pour faire varier iao
J'ai expliqué comment on peut faire varier la course du piston principal, soit en changeant ladistancé qui sépare les deux petites carnes fixées
la tige d d', soit, ce qui est bien préférable , en modifiant la vitesse de la régulation. Mais il fallait de plus, pour se rendre parfaitement maître du jeu de la machine, un moyen pour modifier la vitesse de la course du même pistou, et régler
de la machine. sur
machine se serait trouvé au-dessous du piston R ; une telle disposition , bonne pour certaines circonstances locales, avait le grave inconvénient de .rejeter le mécanisme la vital du régulateur au-dessous de la tubulure r et deobc'est à-dire dans une région incommode et pièce struée par le tuyau montant de la pompe. J'ai donc préféré le manchon qui , entre autres avantages, avait celui de placer le machiniste dans une position favorable à la surveillance et à l'entretien des parties délicates de l'appareil. On facilitait beaucoup aussi de cette manière la visite et la réparation des pistons.
DE LA MINE D'HUELGOAT ( FINISTÈRE ).
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par conséquent le nombre des pulsations de la machine. On parvient à ce but au moyen de modérateurs ou valves circulaires V,VI placés dans les
tuyaux d'admission ou d'émission 0, S, et emmanchés sur des axes de rotation verticaux qui traversent les parois supérieures desdits tuyaux. Chacun de ces axes est emprisonné dans- une petite boite à cuir W,W, et porte à son extrémité un
secteur dentéL,2-1, qui engrène une vis sans fin munie d'une manivelle. Lorsqu'on veut faire varier la vitesse de la montée du piston P, on tourne la valve V; quand c'est au contraire la vitesse de descente qu'il s'agit de modifier, c'est à la valve V' du tuyau d'émission que l'on s'adresse. Il est presque inutile de dire que l'on ferme les valves pour ralentir, et
qu'on les ouvre pour accélérer le mouvement.
Celle- d'admission est presque entièrement .ferrnée
dans ce- moment, parce que la machine, calculée dans la supposition d'une pompe placée à la profondeur de 230 mètres, ne fonctionne encore qu'a celle de 17o mètres. Ces considérations sur les modérateurs complè-
tent la description de toutes les parties organiques ou principales de la machine. Il ne me reste plus, pour terminer ce qui la concerne, qu'a parler de plusieurs dispositions pour être secondaires, ne demandent pas moins qui,d'être men-
tionnées; quelques détails d'exécution sur les pistons , les boîtes à cuir, etc. ne seront pas inutiles non plus.
Les pièces U et I ont pour objet de limiter en haut et en bas la course du régulateur IIJK. Lorsque le manchon K arrive à la limite supérieure de sa course, il serait bien, à la rigueur, arrêté contre le fond de la boîte à cuir H"; mais
Dispositions accessoires.