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atmosphérique échauffé, dans son état ordinaire, y introduit un mélange d'air- atmosphérique et de gaz produits -par là ebriibiiSlion de la houille, élevés à une haute température. Ii a imaginé dans Ce but un appareil fort ingénieux et des plus simples. II consiste en mi foyer plaCé dans une caisse ou chanibre èn fonte, communiquant par le bas au régulateur de la soufflerie, et par le haut au portevent. L'air fourni par la machine traverse ce foyer incandescent , et s'y décompose en partie, en s'échauffant plus ou moins, selon la rapidité de son passage, la surface de la grille et la quantité de combustible qui:s'y trouve accumulée. Iminédiatement après, il entre dans le fourneau, >Lé foyer eSt, garni intérieurement, ainsi que le porte-vent, de briques réfractaires séparées de enveloppe en fonte par. du charbon pulvérisé de manière à éviter les déperditions de chaleun Le foyer et sa caisse sont renfermés dans une caisse plus grande en fonte, disposée de manière à ce que l'ouvrier chargé du service de l'appareil puisse y pénétrer à velouté, Soit pour jeter le combustible sur la grille, soit pour la dégager des cendrés qui peuvent l'obstruer. L'appareil pour. lès fourneaux alimentés avét du charbon de bois est beaucoup pl.us petit (1); il n'a qu'une caisse .servant de foyer; l'ouvrier n'y pénètre pas, il jette .le bois ou le charbon de bois par en haut., au moyen d'une trémie à double (i) M. Cabùol m'à nuis sous l'es ClIK celui qu'il 'avait en 1834 au fourtieau de Chèvres, appartenant M: Trérneau de la Nièvre.
'bonté
DANS LÈS ,IIAVIS-FOURNEAUk lie/ils.
EMPLOI DE L'APPAREIL CABROL
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tiroir; la cendre se vide à chaque ectiléë, léràqüe la seufflerie est suspendue.
Dans les fourneaux au coke , la ,cendre de
houille peut encombrer la grille, et l'ôùvriert'Oit nécessairement pouvoir entrer dans l'appareil pour la dégager dé *temps en temps. A Mais; la houille s'introduisait par la même porte, et fon ne se servait pas de la trémie supérieLre. Des dis:positions fort ingénieuses permettent de faire ce service sans arrêter la soufflerie ni le travail l'ouvrier qui en est chargé ne souffre nullement de la chaleur, ni de la pression de l'air ati
duquel il se trouve.
Cet appareil', que M. Cabrol désigne Sou S le apparei là gaz réducteurs' , et dont il set
nom
assuré le privilege par un brevet, a été essayé
dans un haut-fourneau de la compagnie des fonderies et forges d'Alais, en octobre 1834; il y développa Une haute température; la production fut doublée ; mais faute de bonnes tuyères à eau et d'un approvisionnement suffisant de combustible on fit obligé de suspendre cet essai , qui n'a pu être repris que dans le courant dé janvier 1835.
Je me bornerai dans ce rapport, à rendre 5
compte des résultats pratiques et économiques, les comparer avec ceux qui ont été obtenus pré6kléminent, dans la même usine, avec l'air froid; je le pourrai d'autant mieux que j'ai suivi ces expériences jour par jour, que la marche antérieure des hauts-fourneaux m'était çonnue, et que tous les résultats numériques sont extraits des registres de la compagnie, qui les a mis à ma disposition avec le plus grand empressement. Enfin j'ai cru qu'il serait utile aussi de comparer les résultats