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DESCRIPTION 240 stance qui m'a permis d'observer une légère effer-
vescence due à de l'acide carbonique qui s'est dégagé. La substance contient donc un peu de carbonate de chaux et peut-être un peu de carbonate de baryte; il aurait été intéressant de chercher à séparer ces deux carbonates, maisje n'avais plus de substance à ma disposition pour faire cet essai. Je transcris en regard les résultats de deux analyses. Première analyse sur ogr,52o.
Silice.
o,o5o5 0,0125
Alumine Chaux. . . . . . 0,0623 Acide sulfurique. . o,o434 Sulfate de baryte. 0,3210 Eau 0,0120
Perte et acid. carb. 0,0183
0,5200
Deuxième analyse
Résultat en mos. d'après
sur 0,265.
la Ire analyse.
0,0410 0,0320 0,0208 0,1705 0,0007 0,2650
9,712 2,404 11,980 8,346 61,73 2,308 3,519 100,000
Les résultats de ces deux analyses coïncident assez exactement, à l'exception de la silice qui est plus abondante dans la seconde ; il est probable que cette différence tient à un défaut de lavage. L'effervescence que l'on a remarquée dans la seconde analyse et la présence de l'acide sulfurique qui existait dans la liqueur muriatique , indiquent que la substance contient à la fois du carbonate et
DE LA, DEÉE LITE.
24 oxig.
Sulfate de baryte.
.
Sulfate de chaux.
.
6T,731 14,274 Chaux en excès. . . . 1,521 Carbonate de chaux. 8,o5o Silice. 9,72
Alumine Eau
.
4,23
2
1,66 0,43 1,27
2,404 2,308
100,000
Les cristaux de dréelite sont implantés sur une
roche d'arkose , qui contient des parties nombreu-
ses d'une substance blanche, analogue à l'halloysite : le mélange intime de ce silicate me fait pré-
sumer que, malgré tout le soin que j'ai apporté au triage des cristaux, il en adhérait quelques parties à leur surface; la silice, l'alumine et l'eau
seraient dans ce cas étrangers au minéral analysé. Je ferai remarquer en outre qu'après avoir recomposé le sulfate et le carbonate de chaux, il reste encore une certaine quantité de chaux en excès. On peut supposer ou que cette chaux appartient au silicate mélangé, ou bien qu'elle provient d'une
certaine quantité de sulfate de chaux qui a été décomposé par du carbonate de baryte, dont je ne peux que soupçonner l'existence. Cette dernière hypothèse me parait la plus vraisemblable; la dréelite contiendrait donc à la fois un carbonate
du sulfate de chaux. En supposant que toute la perte que présenta l'analyse soit due à de l'acide
et un sulfate double de baryte et de chaux. On pourrait la considérer comme une espèce de ba-
carbonique, et en recomposant le sulfate de chaux et le carbonate de chaux, l'analyse devient :
ryto-calcite à deux acides, si la proportion d'oxigène de la baryte était dans le rapport I i , ce qui n'est pas tout-à-fait exact.
La grande proportion de sulfate de baryte et l'incertitude de la composition atomique de cette substance pourraient peut-être faire soupçonner
Tome FIJI, 1835.