Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
39 2
MACHINES A COLONNE D'EAU
La majeure partie des fers de la machine d'Hu ei-
goat ayant été tirée de Fourchambault ( département de la Nièvre), nous n'avons pas eu à nous occuper de ces épreuves qui avaient été hôtes avec le plus grand soin à Guérigny , et dont les principaux résultats ont été publiés par M. E. ( Voyez Annales des mines, 30 série, tome V,: livr. ) La résistance absolue des fers corroyés, dits à câble, en est ressortie à 3.3oo kilogr. par centimètre carré. Toutefois, ce n'est pas sur cette limite extrême que j'ai compté ; je me suis arrêté à des charges qui ont varié de ttoo à 600 kilogr. par cent. carré ( selon la grosseur d'échantillon et les fonctions de chaque pièce), et pour lesquelles il
y avait certitude que le ressort de la matière ne .serait pas altéré. Quant à la fonte, le fournisseur , M. E. Martin, a présenté une série d'expériences faites à l'occasion d'un concours pour la reconstruction de la flèche de la cathédrale de Rouen, et dont j'ai accepté les principaux résultats, savoir Une barre de om,o27 de côté, tirée dans le sens de sa longueur, n'a rompu que sous Mie charge de 10.588 kil. , c'est-à-dire de i.45o kil. par centimètre carré. 2° Des barres de même dimension , placées horizontalement et à plat sur deux points d'appui écartés l'un de l'autre de orn,90 , puis chargés au milieu , se sont rompus sous un poids moyen de
- avec 3oo kil. seulement, les barres ont
472
fléchi de om,007:
Les fers et fontes de première qualité , fournis par l'usine anglaise de Charenton, quoique meilleurs encore que les précédens, ont été admis sur le même pied.
DE LA MINE D'HUELGOAT ( FINISTÈRE).
393
Quant au cuivre ( bronze) , j'ai adopté la résistance employée par M. de Reichenbach pour ses machines de Bavière, savoir : 2.500 kilogr. par centimètre carré.
Toutes ces données ont été confirmées par l'épreuve définitive qu'ont subie toutes les parties
de la machine, au moyen de la presse hydraulique. Dans plusieurs expériences, et notamment pour l'essai des attirails, c'est le cylindre moteur lui-même ( muni de son piston ) , qui a servi au développement de la puissance, au moyen d'une
petite pompe d'injection adaptée à sa tubulure inférieure.
Au lieu du devis détaillé, dont il a été question
plus haut, je vais présenter ci-après, en quatre tableaux , l'énumération des principales parties de l'appareil d'épuisement , avec l'indication des poids des matériaux qui les composent, et l'évalua-
tion des dépenses qu'elles ont occasionées. cinquième tableau, relatif aux ouvrages de mine et de maçonnerie, complétera ce document, qui, à mon avis , doit intéresser les praticiens.