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MACHINES A COLONNE D'EAU
trouvait exposé aux chances d'un renouvellement
fréquent, peuvent être considérées comme une sage mesure d'avenir, dictée par l'intérêt bien entendu de l'exploitation. A la rigueur, le prolongement de cette galerie sur 47o mètres, jusqu'au puits supérieur, se trouve dans le même cas; cet ouvrage en effet eût été, tôt ou tard, la conséquence inévitable des progrès des travaux vers le sud, c'est-à-dire sur des colonnes métallifères de plus en plus éloignées de rembouchure de la galerie. Cela est si vrai, que je me propose de poursuivre celle-ci beaucoup plus loin encore , sur le filon, en avant même de ces colonnes, non-seulement comme recherche , mais aussi pour écon-
duire toutes les sources supérieures, qu'aujourd'hui l'on est contraint de laisser retomber jusqu'au
quatrième niveau , ou 34 mètres trop bas. D'un autre côté, ayant supposé, pour l'attirail et la colonne montante , que les machines fonctionnent à leur limite de 230 mètres, je dois faire figurer ici l'approfondissement sur environ 6o m. du puits supérieur et le percement d'une galerie
de aoo mètres qui, partant du bas de ce puits, irait atteindre et dessécher les travaux d'exploi-
tation. La dépense de ces deux ouvrages peut être
DE LA" MINE D'HUELGOAT ( FINISTÈRE ).
t.e{I. Machines. complètes.
Dispositions accessoires. Pose.
Machine seule Il. Colonne de chute. IV. Pont de support
francs
X. Percemens soute,.; art./ , 2, 4 da puits rCiruxr édvualiii.éosndà.
sapé- 12.00C
IX. ( 4c tableau. ) Objets divers ; partie évaluée à Attirails et leurs balanciers.
3.
3. Pompes élévatoires.
67.390 30.847 } 1.23.729 5.492 .13.o/8
100,08
Xl. Maconneries; art. 1., 1, 3 (cl, 4 , 5..., 6.
403
3.957
63.488 ( 11.722 l
V. Attirail III. Balancier.
34.644 7.515 IX. Objets divers, etc.; part, év. à 2.560
1
44.718
I VI. Pompes, avec accessoires. . . 41.816 I VI!. Supports des pompes 1 VIII. Colonne montante. (Ii.8,72 1 IX. Objets divers, etc.; part. év. à 7.002 TOTAL. .
119.955
.
francs 368.61i
Ceci toutefois est plutôt un aperçu technique qu'un compte de deniers; car il manque diverses dépenses dont quelques-unes ont été omises à dessein, comme n'étant pas d'une application générale. Aussi, i° je n'ai pas compris dans le tableau
ci-dessus les frais de transport qui cependant, pour une masse de 26o.00o kil, de matériauxmétalliques dont se composent les machines, ont été très considérables, surtout en raison de notre excessif éloignement de tout centre industriel. Sur ces 260.000 kil., 4o.000 au moins sont venus par -terre
de Paris, à raison de 25 francs le quintal ;
2° a da rien été compté non plus pour frais
évaluée à 12.000 fr.; elle concerne bien réellement le nouveau système d'épuisement. En définitif, on peut résumer comme suit les frais d'établissement de ce système, qui se com-
généraux, voyages, expériences et recherches diverses, etc. , qui forment aussi une somme assez
pose de trois parties distinctes :
de 368.611 fr. s'applique à un mode d'épuisement totalement renouvelé et s'étendant à la profondeur considérable de 230 mètres sous la galerie d'écoulement , ou à 33o mètres du jour. Si l'on se rappelle d'ailleurs toutesles difficultés de la question,
forte, mais variable comme la précédente d'un lien ou d'un cas particulier à un autre. Il ne faut pas perdre de vue que cette dépense