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EMPLOI DES COMBUSTIBLES
de fonte ; dans la troisième semaine, on obtint 333
quintaux, et enfin le produit se maintint à 352 quintaux dans la suite des essais. On chargea ensuite des minerais plus pauvres et plus réfractaires que les précédens, et l'on put encore obtenir 3oo quintaux de fonte par semaine On chargea du fer brûlé, des morceaux de canons
de fonte, sans qu'il en résultât d'inconvéniens. Dans la dernière quinzaine, on chargea du fer hé-
matite (brauneisenstein) non grillé, tel qu'il se trouve au sortir de la mine, et le fourneau continua de bien marcher, à la grande surprise des assistans.
M. Freitag pense en outre que la vapeur d'eau pourrait être employée utilement dans l'affinage de la fonte de fer, en la projetant à de certaines périodes de l'opération. Observations. M. Zincken ne fait connaître ni. la quantité ni la tension de la vapeur projetée, et ii ne dit rien de la nature de la fonte obtenue, ni de la quantité de charbon consommé avant et après
l'emploi de la vapeur, non plus que des diverses circonstances de la marche du fourneau, qu'il aurait été fort utile de connaître pour apprécier convenablement les résultats de l'essai très important dont il s'agit. M. Zincken, conseiller des mines à Migdesprung (au Hartz), lieu où se trouvent des hautsfourneaux à fer (I), ayant été présent aux essais, il semble qu'il ne devrait y avoir aucun doute sur leurs résultats; cependant quelques personnes ne (1) Voyez Annales des Mines, 2, série, t. 3, tableau
p. 293 et 299.
DANS LES DAUTS-FOUBJNEAux.
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sont pas convaincues de leur exactitude : nous nous bornerons à faire quelques réflexions sur le procédé en lui-même. La première question que l'on se fait, c'est de savoir si le nouveau procédé qui a donné de si beaux
produits, et qui a été imaginé dans un pays couvert de forges, a été introduit dans les usines environnantes, si même on a continué de l'employer, depuis l'année 1826 , dans l'usine de Schierke. Or, il est certain , en premier lieu , qu'il a été abandonné tant dans cette usine que clans celle de Magdesprung, où il a été essayé. Il est fort intéressant de connaître le motif de cet abandon, et je dois à M. Regnault, aspirant ingénieur des mines, qui a séjourné dans le Hartz , en 1834, quelques renseignemens à ce sujet. M. Zincken a fait lui-même des essais de projection de vapeur dans le haut-fourneau de Magdesprung ; ils n'ont pas réussi ; ce fourneau étant considérablement refroidi par la vapeur, on fut obligé de diminuer notablement les charges en minerai, et la consommation en combustible s'en trouva fort accrue; enfin la production journalière fut alors bien diminuée : on dut en conséquence abandonner ces expériences pour-reprendre l'ancien procédé ; il parait même qu'il n'en est plus question en Allemagne depuis près de dix ans. D'un autre côté, j'ai compulsé la suite du fouinai de E rdmann jusqu'en 1833 (année comprise ), et je n'y ai pas trouvé un seul mot qui an trait à l'objet dont il s'agit. Admettons donc que les résultats des fontes aidées par la vapeur d'eau sont exagérés, ou qu'ils dépendaient de circonstances autres que celle de l'influence chimique de cette vapeur; il n'en sera