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TRAVAIL DES HOMMES ET DES briEVAUX
DANS LES MINES.
ransports à la brouette, sera de 70 x 45o x 3o 945.000kilogr. à un mètre de distancehorizontale. Ce travail parait susceptible d'être augmenté d'une manière notable en chargeant davantage la brouette. C'est ce que l'on fait dans les mines où la brouette porte ordinairement 100 kilogr. Le chien hongrois, circulant sur un chemin de bois, est ordinairement chargé de 15o kilogr. envi-
houille transportée à 5oo kilogr. au lieu de 400
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ron. On ne se trompe pas beaucoup , je penseen admettant que le rouleur marche avec la même vitesse en poussant le chien, que l'homme se servant d'une brouette. Il faut cependant pour cela qu'il soit favorisé par la pente du chemin vers le puits d'extraction, ou l'extrémité de la voie de roulage. Ainsi, si le rouleur ne charge pas lui-
même son chien, et s'il ne perd pas de temps en chargeant, son travail journalier sera, au travail de l'homme à la brouette, dans le rapport des poids respectifs dont le chien et la brouette sont chargés, c'est-à-dire, dans le rapport de 15o à 70, ou au moins de 2 à . On pourra donc admettre que
le travail d'un rouleur sera journellement de 1.89o.000 kilogr. transportés à i mètre. Nous avons vu qu'à Roche-la-Molière, avec un
chariot ou chien portant 400 kilogr. et roulant sur un chemin de bois dont la pente était de 3 centimètres par mètre, le travail était d'environ 3.000.000 kilogr. à i mètre. Ce travail serait augmenté si la hauteur des galeries permettait de donner aux roues un diamètre plus grand que celui qu'elles ont à Roche-la-Molière. On pourrait alors facilement, etmême en diminuant la pente de la voie, porter la capacité du chariot à 6 ; hec-
tolitres, ou 7 au lieu de 5 , et le poids de la
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kilogr., on augmenterait dans le rapport des charges le travail utile du rouleur. Sur une voie de fer, le waggon portant 1.000 . kilogr., le produit du travail journalier d'un rouleur serade 6.000.000 kilogr. à i mètre.
Enfin, si l'on emploie des chevaux, chaque cheval traînera 3 waggons semblables, et son travail utile sera de 48.000.000 kilogr. à i mètre , à
6 à 8 fois celui d'un homme, dans les mêmes circonstances.
Les exemples cités plus haut et ces réflexions engageront peut-être les exploitans de mines de houille, qui liront cette note, à améliorer les voies de roulage souterraines, si déjà ils n'ont introduit dans leurs mines un mode perfectionné de transport. De bonnes voies permettent de ne pas multiplier les puits et de conserver sans déplacement, pendant une longue suite d'années ,les établissemens créés sur le point où se fait l'extrac-
tion. Nous répéterons, en terminant, que l'on doit s'attacher à augmenter la capacité des vases dans lesquels le transport est exécuté, et à faciliter le déchargement. Enfin, quand on établira une voie de fer à ornières saillantes, dans des galeries où il sera possible de faire circuler des chariots chargés de 6o0 à i .000 kilogr. , il conviendra de ne pas prendre pour rails de simples barres de fer posées de champ. Ces barres, quand elles sont minces, sont exposées à un fléchissement dans le sens perpendiculaire à la voie, qui
fait que la roue abandonne souvent le rail, à moins qu'on ne multiplie beaucoup les supports. Il est plus convenable dans ce cas de prendre des