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24 TRAITEMENT DES ,--MINERAIS AURO-ARGENT. des plombs d'oeuvre presque entièrement exempts
de cuivre. Fonte crue.
La première opération de cette méthode de
fondage est la fonte crue (Roharbeit) dont le but est de concentrer dans des mattes l'or et l'argent des minerais et des pyrites les plus pauvres. Les
minerais destinés à cette opération ont une richesse de 2 à 2 i.loths. Les pyrites que l'on est obligé d'ajouter ne renferment souvent qu'une très-faible quantité de métal précieux. Les maltes obtenues, grillées à plusieurs feux, Fonte de sont refondues dans une seconde opération pour concentration. recueillir l'argent et l'or de minerais plus riches, c'est-à-dire dont la teneur varie de 2 à 3 loths au quintal. Cette fonte de concentration (Anreicharbeit) ne diffère donc de la précédente que
par un lit de fusion un peu plus riche, où les
!Y
mattes grillées remplacent les pyrites pauvres. Fonte
Les 'nattes qui résultent de cette deuxième
d'imbibition. fonte passent à leur tour, après quelques feux de
grillage, à la fonte d'imbibition (Frischarbeit ),
où elles s'emparent de l'argent des minerais riches,
pour le céder ensuite au plomb dans le creuset Fontes
de percée. De ce travail résultent des plombs riches et des
et opérations mattes qui donnent lieu à plusieurs opérations accessoires. accessoires, telles que la coupellation, la réduction des litharges , la liquation du plomb impur, la fonte des carcasses et la fonte pour mates cuivreuses d'une part, et la fonte pour appauvrissement des mattes d'imbibition et la production des mattes cuivreuses d'autre part. Vient enfin le travail du cuivre, qui a lieu dans une usine particulière à Tajova.
DANS LA BASSE-DONG-RIE,
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On voit par ce qui précède 4-ile les trois fontes
Remarques
principales de cette méthode de traitement ont générales sur réellement le même but, celui de concentrer le traitement l'argent dans des rnattes; la dernière seulement hongrois. diffère des deux autres par l'emploi du plomb fondu, dans le creuset de percée, pour la désargentation des mattes. Il semble singulier, dès le premier abord, que fon n'ait pas fait usage du plomb, sinon dans la première opération, du moins dans la seconde afin d'écarter les pertes d'argent qui sont une conséquence inévitable des refontes plusieurs fois répétées; ou bien que, vu la faible différence de richesse des minerais traités dans les deux premières fontes, on ne les ait pas réunies en une seule, pour soumettre immédiatement les, premières mattes à la fonte d'imbibition. Ce qui parait avoir décidé les métallurgistes hongrois à ne pas adopter ces changements, c'est
la faible richesse des plombs d'oeuvre que l'on aurait ainsi obtenus; il est vrai cependant qu'il aurait été possible de les enrichir , en employant les plombs d'oeuvre pauvres pour une nouvelle désargentation. D'un autre côté, on a craint peutêtre, en réunissant les deux premières fontes, de produire des scories trop riches pour être rejetées, et néanmoins trop siliceuses pour être refondues avec avantage. Cette crainte pouvait être fondée
jadis où l'on traitait des minerais plus riches, à l'époque, par exemple, où tous les minerais de 3 à 5 loths passaient à la fonte de concentration, et les minerais de 2 à 3 loths à la fonte crue; mais aujourd'hui que tous les minerais d'une richesse supérieure à trois loths sont immédiatement traités par la fonte d.'imbibition, il est probable qu'il serait plus avantageux de supprimer le travail de