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SULFATE TRIPLE HYDRATÉ ,
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ETC.
une proportion aussi forte, environ 16 pour ioo , dans un sel produit à une température si élevée Me paraît un fait digne d'intérêt; je ne crois pas que, jusqu'à présent, on soit parvenu à combiner l'eau par la voie sèche; cet exemple peut, jusqu'à un certain point, faire concevoir la présence de certains silicates hydratés, comme les zéolithes au milieu des roches volcaniques. On suppose assez généralement que ces minéraux sont des produits postérieurs à la consolidation des roches dans lesquelles on les observe. Cette hypothèse est peu en rapport avec la position des zéolithes qui forment constamment des amandes ou des nodules plus ou moins gros, au milieu des roches ignées, souvent compactes ; du reste, il n'est plus nécessaire de recourir à cette hypothèse, puisqu'il résulte, de l'analyse du sulfate de la Solfatare, que, dans certaines circonstances, l'eau peut entrer en combinaison à une forte chaleur. Dit
reste, cet exemple n'est pas unique, et les fumerolles nous en fournissent un second sur une
échelle beaucoup plus grande : d'où vient en effet
la vapeur d'eau qui s'échappe souvent pendant des mois entiers, d'une lave qui a cessé depuis longtemps d'être en communication avec l'intérieur d'un volcan; personne ne croit plus qu'elle provienne du sol sur lequel la lave s'est répandue; d'un autre côté, si cette vapeur d'eau était
libre au milieu de la lave, elle s'échapperait bientôt sous la faible pression qu'elle supporte ; il faut donc qu'elle soit en combinaison dans la lave ; tout_ porte même à croire qu'elle en augmente beaucoup la fusibilité, car la consolidation des laves suit presque immédiatement le moment où les fumerolles s'éteignent.
NOTE
Sur l'apophyllite du Puy-de-la-Piquette en Auvergne. Par M. DUFRÉNOY, ingénieur en chef des mines.
Les cristaux d'apopbylli te ont jusqu'ici été trouvés presqu'exclusivement associés à des roches amphiboliques , ou à des roches vertes, dont la
nature n'est pas bien connue, et que l'on désigne sous le nom de trapp. L'époque de l'arrivée au jour
de ces roches est variable, mais elles paraissent généralementpl us anciennes que les terrains tertiaires. Les beaux cristaux d'apophyllite de Ferroe en
Islande, de Fassa en Tyrol, et d'Ut° en Suède, appartiennent aux formations que je viens d'indiquer. M. le comte de Laizer a trouvé des cristaux de cette substance dans un calcaire d'eau douce concrétionné, intercalé en blocs plus ou moins con-
sidérables, au milieu du pépérite qui forme la masse principale de Puy-de-la-Piquette,près Cler-
mont. Ce calcaire contient des ampullaires et des friganes que l'on retrouve à chaque instant dans le calcaire tertiaire de la Limagne, et notam-
ment à Combroude et Montpensier. La présence de ce fossiles me fait présumer que les blocs de calcaire,malgré leur texture concrétionnée,
appartiennent au terrain tertiaire, et qu'ils ont été empâtés par le pépérite, par la suite de l'arrivée au jour de masses basaltiques qui traversent le Puyde-la-Piqu ette.