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APPENDICE AUX LEVÉS
séquence impossible de la placer au-dessous du limbe azimutal, sans allonger beaucoup la tige qui le supporte. M. le capitaine de frégate Duperrey, qui a eu la bonté d'examiner avec soin le théodolite, m'a suggéré un moyen d'échapper à cette difficulté. Il consiste à mettre la lunette de repère à l'extrémité d'un bras, un peu plus long que Je rayon du limbe azimutal ( une longueur de orn.o8 à om. o suffira pour cela). Elle pourra alors se placer sous une inclinaison quelconque, sans être gênée par la limbe : il faudra seulement élever assez le limbe des inclinaisons, pour que sa partie inférieure puisse passer au-dessus du bras de la lunette de repère. Ce bras serait attaché à la tige du limbe azimutal par un collier quilni
permettrait de tourner autour de cette tige, "et que l'on fixerait à volonté par une vis de pression.
On pourra ainsi ajouter la lunette de repère à
l'instrument, ce qui le rendra beaucoup plus exact,
sans, autre inconvénient que celui d'augmenter son prix. 2° Je me suis aperçu que, malgré les petites dimensions du limbe, des inclinaisons et de la lu-. nette , leur poids faisait fléchir l'alidade horizontale, et suffisait pour incliner tout l'instrument ce qui nuit à l'exactitude des observations. Il sera donc nécessaire:d'ajouter un contre-poids,sur l'extrémité de cette alidade, opposée à celle qui porte le limbe des inclinaisons. Les beaux théodolites exécutés par M. Gambey, , pour le dépôt de la guerre, ont ainsi des contre-poids, qui sont ici complétement indispensables, à cause du poids considérable du limbe vertical. Je ne m'étendrai pas davantage sur les améliorations qu'on pourra faire, et que le théodolite sou
DE PLANS SOUTERRAINS.1.) I9 terrain recevra sans doute, si son usage se répand, par les soins des mineurs et des artistes chargés de son exécution. J'ajouterai seulement qu'il peut
remplacer à lui seul, avec grand avantage, tous les instruments employés pour lever les plans de
mines ou de surfaces, la boussole et le demi-cercle suspendus, la boussole carrée et le graphomètre ordinaire, et qu'il est d'un usage aussi commode. Si la lunette est bonne, et si elle est garnie d'un
réflecteur pour éclairer le réticule pendant la
nuit, l'instrument pourra servir à tracer une méridienne, avec plus d'exactitude qu'on ne le {'ait par la méthode ordinaire des ombres. On pourra d'abord tracer cette méridienne au moyen de l'observation des hauteurs correspondantes d'une étoile.
L'instrument étant préalablement vérifié et
rectifié avec soin, on établira un fanal ou réverbère à une distance assez considérable, et l'on mesurera l'angle horizontal compris entre ce fanal et une étoile, avant son passage au méridien. On lira et notera l'angle lu sur le limbe horizontal et l'angle d'inclinaison lu sur le limbe vertical. On pourra faire plusieurs observations semblables avant le passage de l'étoile au méridien. On suivra le mouvement de la même .étoile après son passage, et on tâchera de saisir les hauteurs correspondantes , et égales à celles précédemment observées. On notera chaque fois les angles d'inclinaison et les angles horizontaux lus sur les deux
limbes. On s'assurera par la lunette de repère
constamment dirigée sur le fanal, que la position de l'instrument n'a pas varié pendant la durée des observations. L'azimuth du fanal sera la demisomme des angles horizontaux compris entre lui