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CHIMIE.
EXTRAITS.
Proportion de sels
par 100d'eau
NOMS DES SELS.
au point de saturation.
Chlorate de pot sse Chlorure de barium Carbonate de soude Chlorure de potassium. Chlorure de sodium
61,5
60,I .
Hydrochlorate d'ammoniaque. Tartrate neutre de potasse. . Nitrate de potasse
Chlorure de strontium.
...... .
Nitrate de soude Carbonate de potasse
Nitrate de chaux Chlorure de calcium
.
.
.
48,5 59,4 41,2 88,9 296,2 335,i 117,5 224,8 2o5,0 362,2 325,0
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empêchent ces soubresauts, mais tous ne jouissent Retard
du terme d'ébullition.
pas de cette propriété au même degré : les métaux les plus oxidables, tels que le zinc ou le fer, sont ceux qui agissent avec le plus d'efficacité. Ils
Degrés centigr.
4,2
ne sont d'ailleurs aucunement altérés pendant l'opération.
4,4 4,6 8,3
8,4
14,2 14,6 15,9 15,8
21,0 35,o 51,0 79,5
Une dissolution peut se sursaturer malgré le mouvement d'ébullition, et atteindre un degré de température de plus en plus élevé; mais aussitôt que le sel se dépose, le thermomètre redescend en un point où il se tient parfaitement fixe pendant toute la durée de l'évaporation, et c'est alors que la liqueur est simplement saturée. Les sels perdent complétement leur eau de cristallisation à une température qui n'est jamais supérieure à celle à laquelle leurs dissolutions saturées entrent en ébullition, pourvu toutefois qu'on ait soin de faciliter le renouvellement de l'air, et que on maintienne la chaleur pendant un temps suffisamment long. Quelques sels, même en petites proportions,,, préviennent les soubresauts des liqueurs en ébullition; d'autres au contraire, et en première ligne le carbonate de potasse, les favorisent à un haut degré. Plusieurs métaux employés en limaille
9. Sur la transparence du CHARBON; par M. De-
gen. (Ann. de Pog., t. 35, p. 468.) Si l'on place un gros morceau de sapin bien al.
lumé dans un fourneau à vent très-échauffé, et qu'on ferme toutes les ouvertures, de telle sorte qu'il ne passe à travers la grille qu'un courant d'air
très-faible, la combustion se continue pendant quelque temps par la décomposition de l'acide carbonique, et quand le feu est éteint, le résidu du morceau de charbon ne présente plus qu'une masse de fibres presque sans adhérence. Ces fibres
se laissent courber avant de se rompre, et on reconnaît, à l'aide da microscope, que ce sont des petits tuyaux transparents, d'une couleur brunjaunâtre. Le graphite, le charbon ordinaire pulvérisé, le lin et le coton charbonnésne présentent pas la moindre transparence. La suie et le bitume, étendus en couche mince sur une lame de verre et chauffés dans un creuset brasqué, laissent un résidu transparent, d'un beau jaune, et irrisé. o. Sur les combinaisons du PHOSPHORE avec l'hydrogène; par M. Leverrier. (Ann. de Ch.,
t. 6o, p. 174.)