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j° Que l'acide sulfurique fumant d'Allemagne ne contient pas d'arsenic, mais que l'acide concentré qui provient des chambres de plomb en renferme toujours une certaine quantité ;
EXTRAITS.
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également les gaz hydrobromique et hydriodique; mais les liquides que l'on obtient sont alors colorés en rouge ou en rouge-brun. Enfin il condense le deutoxide d'axote.
2° Que l'hydrogène sulfuré précipite de ce dernier acide de l'orpiment sans mélange de soufre;
3. Que l'acide sulfurique rectifié est parfaitement exempt d'arsenic, et que ce corps reste en totalité clans le résidu de la distillation; 4°
Que l'arsenic est toujours contenu dans
l'acide sulfurique à l'état d'acide arsénieux: 50 Que l'acide concentré bouillant dissout plus que le tiers de son poids d'acide arsénieux, dont la plus grande partie s'en précipite par le refroi: dissement, sans qu'il se forme, par une ébullition prolongée, ni acide arsenique, ni acide sulfureux; provenant des ré6. Que le sulfite de potasse' sidus d'eau forte et des chambres de plomb, contient de l'arséniate de 'potasse.
19. Note Sur les propriétés de l'ACIDE SULFURIQUE
SEC; parM. Aimé. (Journ. de Phar., t. 2 i, p. 86.)
.L'acide sulfurique anhydre n'exerce aucune action sur l'hydrogène carboné. Mais il décompose
vivement l'hydrogène bicarboné, avec formation d'eau,, d'acide sulfureux et dépôt de charbon. Il décompose aussi l'hydrogène arsénié avec production d'acide arsenique, d'eau et d'acide sulfureux. Il brûle le phosphore et le change en acide phosphorique. Il absorbe une grande quantité d'acide hydrochlorique gazeux, et de solide qu'il était il devint liquide, incolore et transparent. Il absorbe
I`J. Sur PACIDE ARSÉNIEUX; par M. Christison. ( An.
de Pog., t. 36, p. 494.) L'acide arsénieux vitreux conserve parfaitement sa transparence et ne devient pas opalin, même au bout d'un long temps, lorsqu'on le tient constamment sous l'eau distillée dans un flacon.
-21. Su;' la CHALEUR LATENTE du gaz acide carbo-
nique ; par M. Bischoff. ( Annales de Poggend.
t. 35, p. 161.)
En décomposant du carbonate de chaux par la chaleur dans un canon de fusil, j'ai trouvé que l'extrémité du canon étant à 500 R. le courant du.: gaz ne marquait que 25°. Si l'on suppose que la température à laquelle le carbonate de chaux se trouvait exposé était égale à celle de la fusion de l'or, ou d'environ x 105 à 1137° n., le gaz carbonique aurait rendu latente to8o à Ir 12°. Quand on décompose de la craie par de. l'acide sulfurique faible, le mélange marque 4o0 au thermomètre de Réaumur et le courant de gaz 24°. Quand l'acide est concentré, le mélange marque 8o0 et le courant 45°. Torne IX, 1836.
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