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CHIMIE.
aux relations statiques qui existent entre les fluides
élastiques et les surfaces solides qui les renferment, et en partie à une force attractive s'exerçant à des distances insensibles, et appartenant proba-
blement à tous les corps. Par l'influence réunie de ces deux causes, il imagine que les gaz se con-
densent sur les surfaces métalliques, au point d'être amenées dans la sphère d'action de leur affinité mutuelle à la température actuelle.
Mais, en admettant cette théorie, il restait à trouver la cause de la prééminence marquée du platine et de quelques autres métaux analogues, sur tous, les autres métaux et corps solides qui ont été soumis à l'expérience. Ainsi, il a été reconnu que le platine détermine la combinaison gazeuse à 20 c., le palladium et l'or en plaques, le rhodium et l'iridium à l'état pulvérulent, aux températures ordinaires de l'atmosphère; tous les autres métaux ou corps solides sont absolument sans action à 'la température de l'atmosphère, et, à rexceptionde l'argent et de l'osmium, exigent, pour déterminer la combinaison gazeuse, d'être échauffés à peu près à la température de l'ébullition du mercure. Maintenant, l'état statique de la couche mince de matière gazeuse en contact avec la surface métallique, étant complétement indépendante de la nature du corps solide, doit déterminer un égal degré de condensation sur tous
les métaux et corps solides, et en général sur toutes les surfaces continues. La force attractive,
qui est l'autre cause indiquée par la théorie de M. Faraday, peut être supposée varier d'intensité dans les différents corps solides, mais jusqu'à présent rien ne prouve que le platine possède pour les fluides gazeux une attraction plus forte que les
EXTRAITS.
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autres métaux. J'ai fait quelques expériences pour
rechercher la cause de l'infériorité des autres métaux, en soumettant quelques-uns de ceux-ci à
l'action d'un courant d'hydrogène au milieu del'air atmosphérique. Pour cela je me- Suis procuré -.du cuivre, plomb, du cobalt, du nickel et du fer à l'état de division extrême, et telle que l'on puisse les supposer soustraits à la force de cohésion, en réduisant les oxides de ces métaux par le gaz hydrogène à la température la plus basse possible. Aucun d'eux ne détermine la combinaison de l'hydrogène avec l'oxygène; mais, à la température de la réduction. des oxides, ils donnent lieu à une formation d'eau. sans bruit en devenant incandescents. L'incandescence est due à une succession alternative et continuelle d'oxidation du métal par l'oxygène de l'air,. et de réduction de foxide formé par l'hydrogène. La propriété de déterminer directement l'union. de l'hydrogène avec l'oxygène n'appartient qu'a la section des métaux qui ont pour caractère d'être incapables de décomposer l'eau à. une température quelconque, et dont les oxides sont réductibles au-.
dessous de la chaleur rouge. Il parait probableque les particules d'oxygène et d'hydrogène sont amenées à la surface du fer,du cuivre, à.la distance à laquelle ils se combinent aussi bien qu'à. la surface du platine, mais que sur les métaux oxidables leur combinaison est empêchée par l'af-.
finité plus forte des: atomes contigus du métal.
pour l'oxygène. On peut citer comme un argument venant à l'appui de l'opinion de M. Faraday l'inactivité signalée. par ce savant, du platine sur le gaz hydrogène enprésence du chlore, inactivité qui est probahlement