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MÉMOIRE
profondeur; le niveau des nappes d'eaux douces est à oo pieds. La soupape dormante est en cuivre jaune, ou en bronze du genre de celles appelées soupapes à coquilles. Le pistou est également en bronze et garni en cuir. Celui employé à Diirheim est d'une construction particulière qui paraît avoir quelque avantage, sous le rapport de la durée de la garniture de cuir. Il se compose de trois parties.
La partie intermédiaire est un cylindre en et dont le laiton, ouvert à ses deux trous. Ce cylindre extrémités' contour est percé de plusieurs
est entouré d'une enveloppe ou manchon en
cuir, dont les bouts, amincis et taillés en biseau, sont maintenus par les bords un peu évasés des pièces supérieure et inférieure, qui se vissent sur la partie intermédiaire. La pièce inférieure porte la soupape du piston. La pièce supérieure est l'étrier par lequel le piston est suspendu à sa tige. On voit que la garniture en cuir est bien fixée, une fois que le piston est entré dans le corps de pompe. Quand celui-ci monte, dans son mouvement
alternatif, la soupape étant fermée , reau qui remplit l'intérieur du piston, presse, par les trous latéraux, l'enveloppe en cuir du cylindre
contre la paroi du corps de pompe; la garniture se bombant ainsi, et frottant par son milieu, doit s'user moins vite que celles en forme de gobelet qui frottent par leur bord supérieur. Mais d'un autre côté, elle ne prévient probablement pas, aussi bien que ces dernières, le passage de l'eau , entre le piston et les parois du, corps de pompe.
Les eaux extraites du fond du trou de sonde
sun LES SALINES DE LA
SOUABE.
n'ont d'abord qu'une faible salure. Le degré s'élève assez rapidement, à mesure que la pompe fonctionne. Au bout de six mois, si l'extraction des eaux a été à peu près continue, il n'est pas au-dessous de 200. 11 croit, avec le temps, jusqu'à 27 ou 26 tout près du point de saturation, et ne varie plus ensuite d'une manière sensible, quelle que soit la durée du jeu de la pompe, et la vitesse que l'on donne au piston. L'eau fournie par les pompes est parfaitement limpide, et toujours accompagnée d'un dégagement d'acide carbonique d'autant plus abonàant, que le degré est plus élevé.
Forme Il est évident que ce sont les eaux douces des et grandeur nappes rencontrées dans les couches supérieures des lacs aux bancs de sel, ou celles qu'on amène au besoin souterrains. de la surface par l'orifice du trou, qui descendent exterieurement aux tuyaux de la pompe, et remontent dans son intérieur, chargées du sel qu'elles ont dissous, en circulant dans lesbancs de sel, d'ar, le degiles, ou de gypse salifères. Dans faible, parce que gré de salure est excessivement ainsi dire que lécher les eaux douces ne font pour les parois du trou de sonde. Peu à peu, l'enlèvement du sel par dissolution donne lieu à des cavités souterraines, qui vont constamment en s'agrandissant, et forment un réservoir d'eaux salées. Ce réservoir reçoit des eaux douces à sa partie supérieure, et verse par le bas, dans le tuyau aspirateur de la pompe, des eaux chargées d'une quantité de sel croissante avec sa capacité, et l'étendue de ses parois solubles. En effet les eaux douces arrivantes ne se mêlent point avec les eaux salées qui remplissent le réservoir, et sont d'une densité plus considérable.