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MERCURE DE PE,YRAT.
mercure' est ou disséminé dans la roche en petits amas irréguliers par leur forme et leur étendue,
NOTE
ou qu'il y remplit des fissures aujourd'hui imperceptibles. Dans le premier cas, les formations du mercure et de la roche seraient contemporaines.
Sur l'air chaud considéré comme un moteur plus économique que la vapeur d'eau ;
Dans le deuxième , la formation du mercure serait postérieure à celle de la roche : ce métal
Par M. BURDIN , ingénieur en chef des mines.
sublimé par la chaleur centrale de la terre, se serait élevé à l'état de vapeur et serait venu se condenser
dans le terrain supérieur, en s'y infiltrant par les
fissures ou joints naturels qui en divisent les masses.
Le mercure existe-t-il dans la roche non altérée , comme dans les granites désagrégés et décom-
posés? est-il répandu dans toutes les roches granitiques qui constituent le terrain de Peyrat ? s'y trouvera-t-il assez abondamment pour couvrir les frais d'une exploitation régulière? c'est ce qu'apprendront les nouvelles recherches qu'on fera sur ce gisement, si le corps royal des mines pense avec moi qu'il mérite d'en être l'objet. Si ces recherches ont un succès que je n'ose espérer, Peyrat, je le rappelle, est placé dans la position la plus favorable à une grande exploita-
L'idée de substituer l'air chaud à la vapeur n'est pas nouvelle ; mais les discussions théoriques aux-
quelles on l'avait jusqu'ici soumise, ne permettaient pas d'en espérer quelque avantage sous le rapport économique. La différence, entre mes résultats et ceux que mes prédécesseurs ont oh-. tenus, tient principalement à ce qu'on n'avait pas songé à souffler dans l'appareil d'échauffement, de l'air préalablement comprimé. Je vais indiquer suceinctement les effets que ce calcul m'a fournis.
bois de charpente nécessaires à l'exploitation
« Si de l'air à o de température et à 4 atmosphères de pression, par exemple, est chassé au moyen d'une pompe foulante dans un cylindre en tôle, soigneusement garni à l'intérieur de briques ou autres matières peu conductrices de la chaleur, et renfermant un foyer recouvert d'une tranche de charbon assez épaisse pour convertir
d'une mine une superbe chute d'eau qui ne tarit jamais, et 'des ouvriers industrieux ayant les habitudes d'ordre et -d'économie inséparables de l'habitude du travail.
et pas assez pour donner lieu à une trop grande quantité d'oxyde de carbone, l'air dont il s'agit, vu son calorique spécifique, devra alors prendre
tion. Une nouvelle route royale lui assure des abords faciles. On s'y procurera à des prix n'iodérés des combustibles de toutes natures, des matériaux de construction de toutesespèces , tous les
la moitié de l'oxygène de l'air en acide carbonique,
11,11,e température de 1518°,7.