Annales des Mines (1836, série 3, volume 9) [Image 287]

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Ces travaux de recherche si coûteux tiennent uniquement au projet que l'on a à Wilhelmsgliick de substitUèr à l'exploitation par entaillement du sel qui est aujourd'hui lessivé au jour, la dissolution sur place,par des eaux douces,qu'on amènerait

dans des cavités pratiquées à cet effet dans la mine; ces eaux étant saturées seraient conduites au puisard par des lignes de tuyaux placées dans les galeries principales, et extraites ensuite à l'aide de pompes. Ce procédé, imité de la méthode d'exploitation du pays de Salzbourg, appliqué à, une couche de sel aussi pure que celle de Wilhelmsgbick , exi-

SUR LEs SALINES in,- LA souAre.

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s'élargiront à la fois. Les eaux, à mesure qu'elles se chargeront de sel., tomberont au fond et s'écouleront par le tuyau de décharge d'une manière à peu près continue, si on règle l'orifice d'écoulement et, la quantité d'eau douce arrivante, de telle

sorte que les eaux aient le temps de se saturer de sel, comme cela a lieti-dans les cavités souterraines, qui se forment dans les exploitations par

puits forés à la sonde. L'on aura soin de veiller à ce que les piliers qui séparent les galeries composant les Chambres de dissolution ne s'amin-

ces mêmes cavités nc s'agrandissent d'une ma-

cissent pas trop, et conservent le S mêmes dimensions qu'on laisse actuellement aux piliers qui séparent les galeries creusées par entaillernent. J'ai appris par MM. Regnault et Sauvage, élèves ingénieurs des mines, qui ont visité les mines de Hall , dans l'été de 1835 , que le projet d'exploi-

nière trop irrégulière 'par l'érosion des eaux. Voici comment on se propose d'opérer

à Wilhelmsgliick.

gera beaucoup de régularité dans la disposition des cavités où seront conduites les eaux douces, et une très-grande surveillance , pour empêcher que

On pratiquera au toit de la couche de sel une petite galerie destinée à condiiire les eaux douces.

Au sol de celle-ci, et vers l'extrémité, on appro-

fondira dans le sel un petit puits, à partir du-

quel on établira sur le sol de la couche, un système de galeries basses, se recoupant à angles droits et distantes de 28 pieds ( 8 mètres ) d'axe en axe. Ce système sera mis en communication avec la galerie principale par un boyau que l'on fermera avec un

corroi de terre glaise contenu par des madriers, au bas duquel on ménagera une issue aux eaux salées, par un conduit, qui se prolongera jusqu'au puisard., d'où elles seront extraites par une ligne verticale de pompes. Les eaux douces amenées par

la galerie supérieure et le puits, attaqueront les parois de toutes les galeries qui s'exhausseront et

tation par dissolution avait été mis en pratique

Au lieu de faire écouler les eaux salées des

chambres de dissolution par un boyau creusé au sol de la chambre jusque dans la galerie principale, on les amène au dehors par un siphon, en plomb, dont 'une des branches plonge dans le lac d'eau salée , et prend l'eau du fond de ce lac, tandis que la seconde branche débouche dans la galerie principale à un niveau plus bas que Porilice de la branche ascendante. Le. jeu du siphon une fois amorcé est continu. L'orifice de la branche descendante doit être plongé dans un petit réservoir et constamment recouvert d'eau. On a soin de faire arriver un peu plus d'eau douce que le siphon ne débite d'eau _salée , de telle sorte que le jeu du siphon est continu , tandis qu'on arête de temps en temps l'arrivée des eaux douces.