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590 RECHERCRES du milieu se soutenait encore; mais de nos jours
il est totalement démoli, il en reste à peine des vestiges. Ces restes suffisent cependant pour » . qu'on puisse en conclure quel était le plan du ».: monument Cette construction est de figure circulaire et bien conditionnée quant à la qualité » de la chaux mélangée avec une certaine propor-
Stili LE MONT ETNA.
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qu'il ne soit promptement détruit par les ha-
bitants de la montagne , qui espèrent y trouver de l'or et de l'argent. Effectivement, en 1769 je l'ai trouvé entièrement rasé à fleur de terre. « L'épaisseur de cette construction n'excède pas deux palmes ( o"',5o ). Le diamètre du vide juté-
tion de sable et de pouzzolane de l'Etna, qui avec le ternpsla rend très-solide. Les pierres et la chaux forment tout le mur inférieur jusqu'à la hauteur de deux palmes ( ,5o ) au-dessus du
rieur est de quatre palmes et demie ( i t",3o )
de là j'ai inféré qu'elle ne peut avoir été destinée
qu'a
terrain, où furent posés deux rangs de briques épaisses, larges de deux palmes ( or',5o ), sur lesquelles fut encastrée une tablette de marbre haute d'un pouce, qui formait un petit cordon sur la circonférence des briques. On observe en outre beaucoup de fragments et d'écailles de marbre renfermés dans le mur entre les pierres; ce qui indique bien clairement que les pièces de marbre ont été travaillées sur le lieu même. On » a de plus trouvé parmi les sables et les ciments quelques liens de plomb de figure pyramidale. Yen conserve un, ayant donné les deux autres à M. le chevalier Hamilton, lorsque nous montanies ensemble sur l'Etna. Je regarde comme certain que ces plombs ont été portés là pour servir à quelqu'usage et particulièremant pour
former un tombeau, un tel édifice étant
inhabitable tant à cause de son étroitesse que de
la rigueur du climat dans lequel il est placé. Loin de confirmer tant de conjectures alambiquées qui se sont complétement écroulées, je soutiens qu'il est impossible que le célèbre
.
Empédocle y ait séjourné, et que par conséquent
c'est mal à propos qu'on l'a nommé Torre del Filosolo. En parlant du temple de Vulcain. nous avons fait voir qu'un pareil édifice ne pouvait pas non plus avoir été consacré , comme le pensent quelques personnes , à une telle divinité. » (J. . Beeztpero , Storia naturale e generale dell' Etna , t. i . , P. 242') M. Agatino Recupero, dans les annotations qu'il a jointes en 1815 à l'ouvrage de son oncle en le publiant, ajoute ce qui suit (note 5o du t. i' )
». plomber quelque vase rompu par accident. Dans
la construction même j'ai trouvé deux petites
))
pièces de marbre percées comme si elles avaient été liées avec du plomb.
» Sur la bordure déjà décrite reposent une
))
petite corniche et ensuite une palme et demie de maçonnerie rustique. Tout le reste de l'édifice est déjà démoli, et on craint avec raison
))
î
« La description que l'auteur filit de la Torre ciel Filosofb ne s'accorde pas avec ce que j'ai observé sur les lieux en 1 8o7 , époque à laquelle l'ingénieux Gemellaro avait déjà fait fouiller autour de la base de l'édifice pour la découvrir tout entière. Ce soubassement qui aujourd'hui est à découvert, ne se voyait pas du temps de l'auteur,
parce qu'alors il trouvait recouvert de sable et de scories. Ce soubassement est carré; la ionsueur de chacun de ses côtés, d'après la mesure.