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CARBONISATION DE LA ROUILLE
A SAINT-ÉTIENNE.
droits de la voûte, sont ordinairement d'une qualité un peu supérieure à celle des briques communes. On les tire de Sorbiers près St.-Etienne ou du Mouillon près Rive-de-Gier; elles coûtent 3 fr. le cent. Mais à la rigueur on pourrait se contenter des briques communes du prix de 2',50. Quant à celles de la voûte, ce sont presque toujours des briques réfractaires de qualité moyenne, connues à Lyon sous le nom de briques de Bourgogne et coûtant i8fr. le cent. Dans quelques fabriques on a cherché à éviter cette dépense. A Saint-Genest, dans les fours n° 6 du tableau précédent construits tout récemment, on n'a fait en briques réfractaires que les deux cinquièmes de la voûte. Les fours de là Grande-Croix et du Canal
recouverte de moellons et de terre. 1.1 convient de
(n°' i et 2) ont été construits entièrement en briques de Rive-de-Gier. Mais ils ont été rapideMent dégradés et la plupart mêMe sont tombés; toute la voûte est hérissée de stalacti tes,et le centre, présentant une ellipse de deux mètres sur
est entièrement tombé. A la Grande-Croix ces fours viennent d'être refaits, en mettant des briques réfractaires au centre de la voûte sur 2,m20 de diamètre ; mais il parait préférable de construire la voûte entièrement en briques réfractaires et encore dans ce cas on est obligé de réparer les cheminées au moins tous les ans. Les briques de la sole sont de forme ordinaire, de m, 22 sur o, i Let.sur e,o55 .Cell es des pieds-droits et surtout celles de la voûte, doivent être moulées en coins sur des modèles particuliers, pour qu'elles se joignent bien en prenant les diverses courbures
auxquelles elles appartiennent. Elles ont en général om,18 à Orn,22 de longueur. Ordinairement on ne met à la voûte qu'une rangée de briques
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revêtir ces moellons d'un carrelage en pente pour l'écoulement de 'la pluie., La cheminée est.habituellement formée d'une -grande brique creuse moulée exprès. Souvent aussi les parements des portes sont en briques réfractaires à cause de leur plus grande dureté. Le mortier employé pour les pieds-droits et la voûte est fait avec de l'argile grasse réfractaire, mélangée de 3 à 4 fois son volume de briques pilées. Les voûtes cylindriques des fours anglais sont exécutées avec un cintré. Mais .on n'en emploie
pas pour les voûtes rondes. On est seulement
guidé, comme dans les hauts-fourneaux, par une méridienne en bois clouée à un madrier vertical
établi sur un pivot au centre du four.' 'Il finit
un petit cintre pour la porte sur laquelle la voûte principale, doit porter, à moins qu'on n'emploie pour garantir les parois de la porte un châssis en fonte, qui permet alors d'élever sans cintre cette partie du four. A défaut de ce châssis,on relie souvent chaque côté de la porte par un ferrement vertical maintenu par des crosses rivées à l'intérieur du massif. Habituellement, le devant,de la sole est formé d'une pierre de taille reCouverte d'une forte plaque de fonte. Les portes se ferment de diverses manières.; On
voit dans les anciens fours de Terrenoire des
portes en fonte dont le châssis fait corps avec la plaque de sole; mais ces portes coûtent trop cher. Habituellement on se sert de châssis en fer garnis de briques. Quelquefois. aussi, quand la cuite est plus longue, on monte à chaque opération un galandage en briques et en argile. A Saint-Etienne la façon d'un four français se