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EXPÉRIENCES
SUR LE FROTTEMENT.
parties, cette élasticité est altérée, et le projectile n'est renvoyé qu'avec une vitesse presque 'nulle, tandis qu'au contraire ces mêmes efforts ne surpassant pas la limite d'élasticité générale de la plaque, celle-ci peut fléchir sous leur action et reprendre par une suite de vibrations sa forme primitive ; et comme elle transmet par ses points d'appui sur la
grande que le poids du corps choqué surpasse plus celui du corps choquant. 11 résulte aussi de ce qui précède que si la pièce
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caisse les efforts auxquels elle est soumise , elle agit
sur celle-ci à la manière des corps parfaitement élastiques, et prend avec elle la vitesse On conçoit d'après cela que la vitesse de retour du projectile doit dépendre de l'altération plus ou moins grande qu'a subie l'élasticité des points de contact, et qu'elle sera d'autant plus grande que le choc aura été moins violent. Enfin la durée totale de l'impression et de sa destruction plus ou moins cornplè te étant évidemment plus courte que celle de la flexion générale, il s'ensuit que le boulet quitte la plaque avant qu'elle ait
pu lui restituer la quantité de travail employé à la faire fléchir, et par conséquent qu'il y a perte d'une certaine quantité de travail ou de force vive pendant l'acte du choc: et comme les expériences prouvent que la vitesse restituée au boulet est presque nulle, on aura une limite supérieure de la perte de travail en prenant la force vive du boulet quand il a atteint la caisse, et en en retranchant celle communiquée à la caisse, ce qui donnera P
g
--gP if
(P Pr P (P+pi'g
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de fonte qui reçoit le choc était disposée de manière à ne pas pouvoir faire ressort, le choc n'aurait lieu qu'a la manière des corps mous. Il est clone probable que dans le cas où le corps choqué était formé de pièces de bois croisées, c'est cette disposition qui les a empêchées de fléchir et qui les a fhit se comporter comme un corps mou. §
EXPÉRIENCES SUR LES LOIS DE LA RÉSISTANCE DES MILIEUX IMPARFAITS A LA PÉNÉTRATION DES PROJECTILES.
Les géomètres.ont admis jusqu'ici que pendant la durée du choc, la résistance à la déformation ou à l'impression, reste constante et proportionnelle à l'amplitude de cette impression, c'est-à-dire à l'aire de la plus grande section qu'on
peut y faire perpendiculairement à la direction du mouvement à l'instant que l'on considère.C'est
en partant de cette hypothèse que l'on parvient à établir les lois si importantes dukehoc des corps ; malheureusement l'expérience n'étant pas encore venue confirmer l'exactitude de cette hypothèse,les conséquences qu'on en a déduites n'ont pas acquis
toute l'autorité qu'elle aurait pu leur donner, et il est resté sur .les phénomènes du choc des corps une incertitude qu'il était important de faire dis-
la perte de Ce qui prouve que quand force vive est encore nulle, comme si les deux
paraître. C'est à quoi M. Morin est parvenu par
corps avaient agi à la manière des corps parfaitement élastiques : mais qu'elle est d'autant plus
des expériences faites jusqu'à présent, et on ne
des recherches directes ; toutefois diverses circonstances ont forcé de resserrer beaucoup les limites