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EXPÉRIENCES
SUR LE FROTTEMENT.
qui ont principalement porté sur les cas où des bandes de fonte glissent sur des barres de même métal enduites de saindoux parce, que ce cas est un des plus fréquents dans la pratique.
plus grande quo celle de la bombe; passé cette époque, les forces de compression développées par le choc, produisent un frottement variable comme elles à chaque instant, et qui consomme une certaine quantité de mouvement, de sorte que le traîneau , dont le mouvement s'accélère pendant la chute de la bombe, est ensuite retardé pendant l'acte du choc.
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L'appareil employé dans ces expériences ne diffère de celui employé jusqu'ici dans les recherches sur le frottement, qu'en ce qu'on adapte au traî-
neau deux traverses verticales, destinées à supporter un projectile (fig. 6 et disposées comme dans les expériences sur)'la transmission du mouvement. D'après cette disposition, la caisse et la bombe font d'abord corps avec le traîneau, puis, lorsque la bombe tombe sur le traîneau, elle y arrive avec une vitesse verticale due à la hauteur de la chnte, et une vitesse horizontale qui est sensible-
ment la même que celle du traîneau. Pour faire
tomber sans secousse le projectile, on met le feu à un brin d'étoupille qui relie les longues branches de la pièce qui retient ce projectile; en variant la
longueur du brin libre, on peut retarder ou accélérer la combustion, mais il ne serait pas possible de faire tomber exactement la bombe à un instant donné , ce qui est, comme on le verra,
inutile pour le but qu'on se propose. Les expériences ont été faites en imprimant au traîneau, tantôt un mouvement uniforme, tantôt un mouvement accéléré. Sion suppose que le mouvement soit uniforme; on voit que lorsque la bombe devient libre et tombe, le traîneau se trouve, pendant la chute
déchargé de son poids, il acquiert donc une quantité de mouvement précisément égale à celle que le ftottement dû à.ce poids aurait consommée. La vitesse horizontale du traîneau, à l'instant où le choc commence, est donc un peu
Or, soient : Q le poids du traîneau et de l'appareil &suspension le poids de la sphère qui produit le choc f le rapport du frottement à la pression la hauteur de chute de la bombe ; la vitesse due à cette hauteur ; t le temps de la chute
la vitesse horizontale du traîneau et de la bombe à l'instant ou celle-ci est lâchée par la tenaille v' la vitesse de ces corps après le choc ; -= 9m,8088.
Au moment où la bombe devient libre,- la quantité de mouvement du système est Q-EgP.
Le poids de la bombe, quand elle estg liée au traîneau, produit un frottetnentfq qui, pendant la durée t de la chute, consommerait une quantité de travaille qui se trouve être aussi la quantité de mouvement gagnée par le traîneau pendant
la chute : à l'instant où la bombe atteint le traî-
neau, la quantité de mouvement du système est donc:
Q+
g
fqt.
A partir de cet instant et pendant la durée du choc, la bombe perd dans chaque élément de temps une quantité de mouvement - diu'ou g