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ESSAt i'kfATiQU
Sixièmequestion: st,pdr le recuit après la trempe,
l'acier acquiert de l'élasticité, du ressort, ce que l'on entend par le corps de l'acier.
Les mots corps de l'acier ou neif de l'acier, en termes de forgerons, signifient souvent la même
chose; mais ils expriment, selon eux, tantôt la malléabilité, tantôt la ductilité, la ténacité, la souplesse ou l'élasticité, le ressort, la force, etc.
Des ouvriers diront d'un acier qui se soude facilement, qui résiste au feu sans se gercer, qui
est doux : cet acier a du corps, cet acier a du nerf; voilà bien ce que l'on entend par un acier ductile, un acier malléable. Dans le cas contraire, ils diront que cet acier est sec, qu'il n'a pas de corps- et souvent celui qui sera jugé avoir du corps à Chaud, n'en aura pas, au contraire, si on
le martelle trop à froid. Si on bat cet acier à froid, qu'on le récrouisse sans qu'il se déchire trop à ses bords, on dira encore que cet acier a du corps, du 'tell: C'est bien là de la ténacité. Sion fait de deux ou plusieurs, aciers différents,
des ciseaux à froid (ciseaux à couper le fer ou l'acier), on dira aussi de l'acier dont le ciseau aura le mieux résisté : cet acier a du corps, du
net': Quelquefois on rencontre le même inconvénient que dans les cas précédents : tel acier quir'àdità été dit n'avbir ni corps ni nerf à chaud
et à froid, en aura beauconp une fois trempé, et réciproquement; cette qualité tient essentiel-khi-en à la makfière dont l'aêtê'r a été traité au "1eell[à1e corps ', 'de l'acier éCiiii-eut à la dureté.
On dit encore ifetiii -acier'alb corps, du net",
sun L'EMPLOI DE L'ACIER.
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lorsqu'après avoir été trempé et recuit, il résiste plus ou moins au choc, il est plus ou moins susceptible d'élasticité. C'est cette propriété qui a le plus fixé l'attention de quelques auteurs qui ont traité de l'acier. Réaumur a fait beaucoup d'essais qu'il a développés dans son mémoire sur l'acier; il a,. par exemple, étiré de l'acier en fil; il a attaché l'une des extrémités à un plancher, et l'autre
extrémité au milieu d'un levier, qui était fixé par un bout, et avait par l'autre un poids à supporter; ce qui tenait le fil d'acier tendu. Au moyen d'un petit plateau mobile en tôle, sur lequel il tenait des charbons allumés, et au travers duquel passait son fil d'acier, il chauffait une partie de ce fil ; il baissait ensuite le plateau,
jetait de l'eau sur son acier, et parvenait ainsi à le tremper; puis il chargeait l'extrémité de son
d'un poids suffisant pour déterminer la rupture de son acier. Tel est le moyen qu'il employait pour apprécier sa résistance, sa ténacité, sa force. Ce moyen ne lui donnait que des résultats imparfaits; car 1 'acier, devenu chaud dans une partie de sa longueur, s'allongeait nécessairement par l'effet du poids qu'il supportait; il devait donc être plus faible dans cette partie que dans toute autre; la résistance qu'il lui offrait n'était donc pas celle que lui eût donnée ce même fil d'acier dans sa première dimension. levier
Septième question : Si l'acier présente des faces nettes, ombrées ou filandreuses.
Pour juger si un acier est propre sur toutes ses faces, s'il convient à toute espèce d'ouvrages plats et polis, on a recours au moyen suivant : on