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TERRAINS DE GRÈS
DE l'AVEYRON ET DU TARN.
marneux, blanchâtre, à tissu lâche , grain grossier et fossiles plus ou moins nombreux de lymnées , planorbes et hélices, et de grès molasse à grains siliceux, réunis par un ciment argilo-mar-
tin grès houiller qui a fait la richesse du pays.
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neux.
CHAPITRE II.
Du terrain de grès des environs de Carmeaux.
Les environs de Carmeaux 'ont toutes leurs sommités formées d'un terrain tertiaire de même nature que le précédent. Celui-ci s'étend au loin au suri, et se prolonge encore au nord jusqu'au delà de Bournionac , où il vient s'appuyer sur les roches primitives des bords du Viaur. De Bournionac à Blaye, il se compose de galets, de marnes et sables ; à partir de Blaye, il offre une ligne blanchâtre de calcaire d'eau douce, qui se prolonge au même niveau, et se distingue bien des marnes bigarrées inférieures. An nord de Carmeaux apparaissent au fond des
vallées du Cerou, du Ceret et du Betjean , des roches primitives qui se lient d'une part aux terrains primitifs de Rosières, à Montpieu , à Pampellonne , et d'autre part à celui de Sabin à Montirat. Ces roches sont des gneiss, des micaschistes et des schistes talqueux , dont les couches dirigées du N. S. au N.-0. S.-E plongent généralement de 7o à 8o° à l'O., et qui contiennent des filons de quartz hyalin compacte , dont quelques-uns avec cuivre ( Rosières ).
Enfin au centre de /a vallée du Cerou affleure
Celui-ci n'occupe au jour qu'une surface d'environ kilom. carré. Sa plus grande longueur, du N.-0.
au S.-E. est de ik,6 depuis le faubourg de Carmeaux jusqu'au moulin de Vaysse , et sa plus grande largeur du N.-E au,S.-0. de ok,63, depuis le Flangard jusqu'à la métairie de Pouls. Vers Carmeaux et le moulin de Vaysse, la limite apparente est aussi celle de la formation; car en ces points s'observe la superposition immédiate des grès sur le sol primitif. Au nord-ouest; le grès houiller ne paraît pas se prolonger beaucoup sous la formation tertiaire; c'est da moins ce que font présumer les travaux du Ravin, qui a 45o mètres à l'O. du puits, prennent tout à coup une pente abrupte annonçant le voisinage du primitif. Au S.-E. , la limite n'est pas d'ailleurs aussi facile à déterminer; vers le moulin de Vaysse , on voit sur , une tres-petite distance le grès houiller s'arrêter aux roches d'arkoses, qui viennent de Monestiès et
disparaissent tout aussitôt sous les marnes, partout ailleurs il est recouvert de tertiaire : si on suppose, ce qui est du reste probable, que les roches d'arkoses continuent dans la même direction , on en conclura que la largeur réelle du bassin est d'environ I',20. Pour avoir sa longueur, il faudrait encore savoir jusqu'où les grès s'étendent au S.-E.; il parait bien certain que de ce côté ils vontjusqu'à la Landrevié , et que cettelongueur n'est pas moindre que 2',5. Peut-être vont-ils encore au delà; mais c'est ce que rien n'a fait connaître jusqu'ici ; le haut de la vallée du Candou n'offre en effet, vers le Mazet et la Salabertié , que des marnes et sables tertiaires qui n'ont point été traversés , ntandis que la vallée de Couls est