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DE L'AVEYRON ET DU TARN. Chaux o.oro Magnésie. 0o:008o6
TERRAINS DE GRÉS
o,oio
Chaux. Magnésie
Sulfate de chaux.
0,010 0,002
Peroxide de fer.. . 0,096 0,872
175
Peroxide de fer Argile Silice.
.
0,480
Alumine.. o,392
0,990
Le silicate d'alumine, qui forme près des 7'-o- de
ces cendres, peut être représenté par la formule lià13 Al' Si' On a recherché la quantité de pyrite contenue
dans la houille, en attaquant directement par l'eau régale; elle a ainsi été trouvée égale à o,003. -Le pouvoir calorifique a été essayé au moyen de la litharge. Le culot de plomb, déduction laite de la quantité réduite par la pyrite, pesait 28g' , t 6 ; ce qui correspond à 0,819 charbon. Or la carbonisation ne donne en charbon que 0,675. Le pou-
voir calorifique des matières volatiles est donc équivalent à celui de 0,144 de charbon.
2° Houille du Castillan, couche inférieure à la
Grande-nine. Elle est compacte, présentant seulement des indices de lamelles; sa cassure est généralement raboteuse, quelquefois conchoïde; elle s'enflamme
aisément, et brûle avec une flamme longue et brillante. Elle a donné 0,757 de coke. Son incinération a produit o,o43 de cendres calcinées. Elles sont également blanches, et se ramollissent au rouge blanc. Leur analyse a donné les résultats suivants
o 890
0,988
La composition atomique de cette argile est la même que celle de l'argile de la houille du Ravin.
L'attaque immédiate à l'eau régale n'a pas
donné d'indices de soufre.
Sous le rapport du pouvoir calorifique, cette houille représente 0,777 de charbon. Le pouvoir reductif des matières volatiles équivaut donc à celui de 0,163 de charbon. II. Examen des diverses couches exploitables du bassin de Carmeaux et des diverses fo,ses d'extraction qui ont été approfondies sur elles.
Les couches exploitables reconnues dans le
bassin de Carmeaux , et sur lesquelles ont été ouvertes les diverses fosses , sont au nombre de 4;
ces couches sont, en commençant par celles placées près de la surface 10 La couche A-, puissante de 2 mètres, et composée d'une houille de très-bonne qualité. Celle-ci a été -exploitée anciennement par les deux fosses de Montalbo et du Jardin, placées à peu près sur la ligne de direction. Les travaux de Montalbo ont duré de 1749 .à 1758, et ont été abandonnés pour cause d'éboulements. Ceux du Jardin ont duré de 1757 à 1769, et ont dû être
quittés à la suite d'un incendie occasionné par imprudence, et qui n'a pu être éteint qu'en noyant la mine par les eaux du ruisseau de Merdialou. On avait encore, vers cette époque, approfondi sur la même couche le puits du Grandpré ; mais