Annales des Mines (1836, série 3, volume 10) [Image 95]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

DE eAVEYRON ET DU TARN.

188

TERRAINS DE GRÈS

Report Argile schisteuse

I 10 2

20

Gs ès gris

Argile schisteuse noire avec

veine de 2 po. de houille.

.

4 136

Enfin au mois de juillet 1834 , la compagnie de Toulouse, qui avait déjà dépensé de fortes sommes à la recherche de la houille, considérant .que les terrains explorés jusqu'à ce jour constituaient la partie inférieure du grès bigarré, c'està-dire la plus voisine du grès houiller qu'on pouvait espérer de trouver au-dessous , elle résolut de

Report Grès sch. avec tr. de charb. Grès gris mêlé de schistes. Grès gris. Grès schisteux.

gile schisteuse tendre. Grès gris dur Grès gris mêlé de blanc. . Total

L39

77,17 5,76

1,73

5,82 0,20 1,90

2,94 2,41

97,93

Nous voyons en définitive que de nombreux travaux de recherche ont été faits au N.-O. et au S.-E. de Carmeaux , sur des grès présentant de grandes analogies avec les grès houillers de ce lieu , mais

en différant par beaucoup de caractères qui doi-

faire un dernier sondage qu'elle placerait non loin du terrain primitif, et qu'elle pousserait le plus bas possible afin de tâcher de traverser la formation de grès bigarré. Le lieu de Puechmignon lui ayant paru convenir au mieux à cette

vent les faire ranger dans la formation plus récente

dernière recherche, c'est là que ce sondage a été commencé. Il est aujourd'hui parvenu à la profondeur de ioo mètres, et a traversé les roches suivantes qui font toutes partie du grès bigarré:

il est probable que le terrain houiller de Car-

mètres.

Terre Végétale

Terrain de transport. Grès gris noirâtre

.

.

40,00

Grès rouge Sch iste grisâtre(psa mmites)

Grès gris Argile schisteuse noire.

Grès gris Schiste gris Grès rouge Grès gris

.1,38

7.91

Grès schisteux

A reporter..

10,00 . 2,18 8,43 2,54

4,53 .

77,17

des grès bigarrés, et nous nous expliquons ainsi pourquoi ces travaux, dont aucun n'a traversé entiè-

rement cette formation, sont tous demeurés infructueux. Si nous examinons d'ailleurs jusqu'à quel point

meaux s'étende sous les grès bigarrés et les roches

tertiaires qui l'entourent, nous verrons qu'il y a quelques raisons de croire que les choses se passent ainsi :

i° Le terrain houiller de Carmeaux ne parait point limité de tous côtés par le terrain primitif, ainsi que quelques renseignements m'en avaient d'abord donné l'idée; et je ne sache pas qu'au S.-0. on ait observé de roches anciennes sur aucun point des travaux intérieurs. 2° Au moulin de Vaysse les arkoses succèdent immédiatement au grès houiller. Elles offrent, il

est vrai, une pente inverse, qui peut provenir d'un intermédiaire de primitif, mais qui peut