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r(PERIENCES RELATIVES
A L'EMPLOI DE L'AIR CHAUD.
ment en 7 compartiments, qui communiquent entre eux par des ouvertures circulaires placées
cône d'air ; ce qui permet d'obtenir un feu beau-
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Machine soufflante.
de telle manière que le vent, entrant dans l'appareil par la partie supérieure, soit obligé de les parcourir entièrement avant de sortir par la tuyère placée à la partie inférieure. Pour comparer les effets de l'air, chauffé de ces deux manières, avec ceux de rair froid, on exécuta le même travail dans trois forges alimentées l'une au vent froid et les deux autres au vent chaud, la première à l'aide de l'appareil Fabvre-Dufaur, et la seconde à l'aide de l'appareil Taylor. Ces expériences eurent lieu en novembre 1835. Le vent fut fourni aux forges par une soufflerie de oi1,768 de diamètre intérieur, et de o'n,92 de course, dont le piston, faisant 6o pulsations par
minute, est mu par une machine à vapeur à
basse pression et à double effet, de la force de 20 chevaux. La dépense journalière occasionnée par cette machine est calculée, pour chaque forge, à
if,80. La pression du vent étant la même, et le forgeron ouvrant également lé robinet de la machine , on doit considérer la dépense du vent comme à peu près la même dans les trois forges.
Tuyères.
Dans la forge Lair froid, ainsi que dans l'appareil Fabvre-Dufaur, le diamètre de l'orifice de la tuyère était de o'n,o26; mais pourla tuyère de l'appareil Taylor on adopta une modification proposée par M. Bouchot, maître de forges (Nouveau procédé pour fabriquer la fonte et le fer en barres, etc., par M. Guenyveau , ingénieur en chef des mines ). On donna à son orifice une forme tique dont les axes étaient de Lo1n,o4o et oin,o25. Cette modification a pour but, comme le dit son inventeur, de procurer une lame au lieu d'un
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coup plus étendu , éminemment utile lorsqu'il s'agit de forger de grandes masses.
Le travail exécuté dans chaque forge fit la confection de quatre demi-essieux en fer pour
Travail exécuté.
avant-trains de voitures de campagne. Quatre ouvriers qui ne changèrent point furent employés à ce travail, savoir, un forgeron à 21.,80 par jour, et 3 frappeurs à i,5o chacun ; la journée étant à cette époque de 9 heures de. travail.
Le fer employé était d'excellent fer fort, obtenu au charbon de bois ( du haut-fourneau de Vaux, province de Namur ), en barres de orn,o85., de largeur sur om,o3o d'épaisseur, coûtant 4o fr.les ioo kilogr. La première opération , la préparation des Préparation
mises, consiste à soumettre les barres au rouge
des mises.
blanc et à les couper, à l'aide d'un tranchant à chaud, en barreaux dits mises, de orn,6o et on',5o
de longueur. Chaque demi-essieu est formé de deux mises de oin,6o et d'une de on1,5o.
La confection des essieux se compose de deux parties.
La première, le soudage des mises, consiste :
Soudage
10 A soumettre à l'action de la chaleur du blanc des mises' soudant ( 6000.c.) 2 mises de o1n,6o, et à les souder
à bras d'hommes vers leur milieu sur une longueur d'un décimètre environ ;
2° A amincir ou, en ternie d'ouvrier, à amorcer une des extrémités d'une Mise de o'n,5o , que,
l'on coupe ensuite au tiers de sa longueur , 'reH pliant et assujettissant la partie coupée, de manière qu'elle serve à renforcer l'autre vers son milieu ;
3° A. donner à cette mise ainsi renforcée 14